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Les Ensablés - Notes de voyage : "Vie de Rancé" (1844), Chateaubriand

J’ai enfin lu Vie de Rancé. J’ai depuis longtemps ce titre en tête, un livre culte : le grand écrivain rajoute quelques pages mélancoliques à son œuvre. Chateaubriand, un homme couvert de femmes et de gloire, écrit sur Rancé, un homme qui a choisi de vivre hors du monde. C’est Rancé qui m’intéressait : je suis fasciné par ces êtres qui se retirent du monde pour vivre à petit feu, au silence, dans la solitude. Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé est le réformateur de l’abbaye de Notre-Dame de La Trappe, dite La Grande-Trappe, située à Soligny (61380), en Normandie.

Le 30/04/2017 à 09:00 par Les ensablés

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30/04/2017 à 09:00

Les ensablés

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Ce texte bref est doublement crépusculaire : un homme au bord de la tombe écrit sur un homme qui a vécu dans un tombeau. Chateaubriand résume ainsi la vie de Rancé, à la dernière page de son livre : « Rancé habita trente-quatre ans le désert, ne fut rien, ne voulut rien être, ne se relâcha pas un moment du châtiment qu’il s’infligeait. » Né le 9 janvier 1626, Rancé se retire en 1657 dans ses terres de Véretz. En 1661 il liquide ses biens. En 1663, il devient l’abbé de La Trappe : il a 37 ans. Il y meurt à 74 ans, en 1700. Il aura vécu 37 ans au couvent. En 1841, Chateaubriand a mis le point final aux Mémoires d’outre-tombe : comme l’indique le titre, ces mémoires, son chef d’œuvre, doivent paraître après sa mort. Le texte est chez le notaire. Il a 71 ans. Il se met à rédiger la vie de Rancé [1], qui a vécu cent cinquante ans avant lui ! En 1844, quand paraît Vie de Rancé, il a 76 ans, il lui reste quatre années à vivre, physiquement très diminué.

Il règne un ton crépusculaire dès les premières pages : « Je ne serai lu de personne, excepté de quelques arrière-petites nièces, habituées aux contes de leur vieil oncle. » Il règne le regret, réitéré, de la jeunesse chevelue : « Que fais-je dans le monde ? Il n’est pas bon d’y demeurer lorsque les cheveux ne descendent plus assez bas pour essuyer les larmes qui tombent des yeux. » Les réflexions désabusées se multiplient : « Tout est fragile : après avoir vécu quelque peu, on ne sait si l’on a bien ou mal vécu. » Les souvenirs, au lieu de nous consoler, sont une torture supplémentaire quand ils s’effacent : « Rompre avec les choses réelles, ce n’est rien ; mais avec les souvenirs ! Le cœur se brise à la séparation des songes ; tant il y a peu de réalité dans l’homme. » Le vieillard voit mourir les siens : « Je tarde tant à m’en aller que j’ai envoyé devant moi tous ceux que je devais précéder. »

Les épisodes de la vie de Rancé le renvoient à sa propre vie : quand Rancé est à Rome, il revoit Rome. Quand Rancé rencontre un roi, il évoque les rois qu’il a connus ? La correspondance de l’abbé faisant écho à ses sentiments, il la cite volontiers : « Nous ne vivons plus les uns ni les autres que dans la vue et le désir de la mort. » Rancé a vécu sous Louis XIV, et Chateaubriand a la nostalgie du Grand Siècle et de la monarchie absolue. Il semble presque avoir connu les personnages du passé qu’il évoque. Chateaubriand oublie Rancé et raconte l’histoire de la Fronde, décrit le salon de l’hôtel de Rambouillet, nous parle de Corneille, de la romancière Mme de Scudéry, de Mme de Sévigné (« dont on a publié peut-être trop de lettres » !), de Ninon de Lenclos, de Saint-Evremond, de Port-Royal, de Bossuet, de la querelle du quiétisme, et de dizaines d’autres personnes aujourd’hui inconnues. Il faudrait des dizaines de notes pour suivre cette galerie de portraits. Chateaubriand commente ainsi cette revue de fantômes : « Sociétés depuis longtemps évanouies, combien d’autres vous ont succédé ! Les danses s’établissent sur la poussière des morts, et les tombeaux poussent sous les pas de la joie. Nous rions et nous chantons sur les lieux arrosés du sang de nos amis. Où sont aujourd’hui les maux d’hier ? Ou seront demain les félicités d’aujourd’hui ? Quelle importance pourrions-nous attacher aux choses de ce monde ?  »

Il semble que le décor compte plus que le personnage de Rancé, ou plus exactement toute vie devient décor périssable, décor dans le décor : « Quand vous remueriez ces souvenirs qui s’en vont en poussière, qu’en retireriez-vous, sinon une nouvelle preuve du néant de l’homme ? Ce sont des jeux finis que des fantômes retracent dans les cimetières avant la première heure du jour. » Tout au long du texte, Chateaubriand évoquera des fantômes. Aujourd’hui, presque deux siècles après lui, ces fantômes paraissent encore plus irréels. Il écrit par exemple : « En 1660, Pomponne fut disgracié. Rancé lui écrivit des compliments de condoléance. » Qui pouvait bien être ce Pomponne ? Chateaubriand ne donne pas d’explication, mon édition Pléiade non plus. Mais quelle importance ? Il faut évidemment transposer : Ayrault fut disgracié, ou Cahuzac fut disgracié, ou Pellerin fut disgraciée. Que restera-t-il de ces noms qui firent notre actualité ? Rien, bien sûr.

Vie de Rancé, je le comprends maintenant, n’est pas une biographie de l’abbé de Rancé. C’est une méditation sur le sens de l’existence. L’idéal chrétien a quelque chose de grandiose et il place les croyants devant leur propre faiblesse. Chateaubriand cite Rancé qui cite Saint Luc : « Vendez ce que vous avez et le donnez aux pauvres ; après cela venez et me suivez. Si quelqu’un vient à moi et ne hait point son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »Châteaubriand, devant la grandeur spirituelle de Rancé, est bien obligé de craindre pour son âme. Il a choisi la grandeur mondaine : ministre, ambassadeur à Rome, Londres, Berlin, homme à femmes, écrivain (c’est-à-dire exhibitionniste). Et s’il a vendu ses Mémoires, c’est pour redorer ses vieux jours, pas pour les pauvres. Bien sûr, l’idéal est trop haut pour le commun des mortel, Rancé le disait : « Dieu n’a pas commandé à tous les hommes de quitter le monde ; mais il n’y en a point à qui il n’ait défendu d’aimer le monde ». Or, Chateaubrianda aimé le monde. Maintenant qu’il faut le quitter, il se demande s’il a fait le bon choix. Les plaisirs et les joies lui ont laissé les mains vides. Il va mourir, et il sait que la postérité n’existe pas : « Pour moi, tout épris que je puisse être de ma chétive personne, je sais bien que je ne dépasserai pas ma vie. On déterre dans des îles de Norvège, quelques urnes gravées de caractères indéchiffrables. A qui appartiennent ces cendres ? Les vents n’en savent rien. » Autrement dit, l’ensablement est inéluctable, les plus hauts monuments n’y échapperont pas.  Qui lit encore Chateaubriand ? Mais, rien n’est sûr, pas même les regrets, Chateaubriand hésite : « Aujourd’hui il n’y a plus rien de possible, car les chimères d’une existence active sont aussi démontrées que les chimères d’une existence désoccupée. » Tout serait-il donc vain, même la réclusion ? « Pour peu qu’on ait vécu, on a vu passer bien des morts emportant leurs illusions. Heureux celui dont la vie est tombée en fleurs. »

Chateaubriand rend hommage à Rancé, mais celui-ci a peu d’émules. Voici les dernières lignes de Vie de Rancé : « Les institutions de Rancé ne nous paraissent qu’un objet de curiosité que nous allons voir en passant. » La foi est rare, et rarissime portée à l’incandescence de Rancé. La conversion de Rancé ne se comprend que sous le regard de Dieu qui voyait tout. Mais le Dieu de Chateaubriand n’est déjà plus le Dieu de Rancé. Il constate : « Ces rigueurs se rattachent à un ordre de philosophie que notre esprit n’est pas plus capable de comprendre que nos mœurs de supporter. »  Dans la société du spectacle qui a peut-être commencé avec la société de cour, d’autres yeux nous regardent, plus proches, plus visibles. Chateaubriand l’avait compris. Rancé était immense, certes, «  mais qui voudrait aujourd’hui être immense sans être vu ? » Chateaubriand ajoute que la cour venait à la Trappe voir Rancé, « pour en rire ou pour l’admirer ».

Le respect de Chateaubriand pour son personnage est évident, mais je ne sens pas à proprement parler de l’admiration. Faut-il admirer cette existence faite de privations et de douleurs ? Chateaubriand a des regrets, mais il ne se repent pas. Il regrette d’avoir vieilli, il regrette que tout ait changé, que ses amis soient morts, que la révolution ait bouleversé toute chose, mais le regret du temps passé n’est pas exactement le regret d’avoir vécu sa vie.

Et Rancé ?

J’ai lu une vraie biographie de Rancé, avec dates précises, citations entre guillemets, indication des sources [2]. Chateaubriand a dit l’essentiel, mais j’aime les détails. Il y a d’abord la vie mondaine de Rancé. Elle commence dès la naissance puisqu’il porte le même prénom que « l’éminentissime cardinal de Richelieu » qui est son parrain. Il est issu d’une « des plus anciennes et des plus illustres familles du royaume. » A douze ans, il publie en grec une édition annotée du poète Anacréon. Voilà un jeune homme doué ! Brillante figure d’un brillant milieu, en marche (qui comprendra après-demain cette allusion ?), c’est un notable de l’Eglise, il devient l’aumônier de Monsieur, le frère du roi. Rancé devient prêtre à l’époque où deux cardinaux, Richelieu puis Mazarin, ont gouverné la France. Par ailleurs, il chasse, il fréquente les salons, il s’amuse en grand seigneur fortuné : « Rancé inventait des plaisirs : ses fêtes étaient brillantes, ses festins somptueux. » Il fait de l’escrime, il est élégant : « il portait une chevelure longue et frisée, deux émeraudes à ses manchettes, un diamant de prix à son doigt. » Il fréquente Marie de Montbazon, duchesse, riche, très aimée, la plus belle femme de son temps. Le cardinal de Retz dit d’elle « qu’il n’avait jamais vu personne qui eût montré dans le vice si peu de respect pour la vertu. »

Il rompt alors avec cette vie prometteuse et se retire à la Trappe. Ce retrait, définitif, n’est pas un coup de tête : ce qu’il faut appeler la conversion de Rancé, conversion d’un christianisme standard à une foi pure et dure, se fait sur environ cinq années. Un choc a provoqué le mouvement. Il y aurait une histoire d’amour. En 1657, la duchesse de Montbazon meurt de la rougeole à 47 ans : Rancé lui était très lié. Lié ? Que faut-il comprendre ? On ne sait pas exactement. Ami, amant ? Conseiller, gigolo ? A-t-il assisté à ses derniers moments ? Ce n’est pas sûr. En fait, on ne sait rien de précis, Chateaubriand est resté prudent : « Les annales humaines se composent de beaucoup de fables mêlées à quelques vérités : quiconque est voué à l’avenir a au fond de sa vie un roman, pour donner naissance à la légende, mirage de l’histoire. » Une légende -fausse, bien sûr, mais trop belle pour qu’on la passe sous silence- veut que Rancé, en visite impromptue, découvre le cadavre décapité de la duchesse de Montbazon morte brutalement. Elle était trop grande pour le cercueil : la tête était posée à terre, à côté. Choc.

 « Ici commence la nouvelle vie de Rancé : nous entrons dans la région du profond silence. Rancé rompt avec sa jeunesse, il la chasse et ne la revoit plus. » Chateaubriand ne rentre guère dans les détails de cette vie monacale, il aurait dû. Que veut dire vivre en trappiste en 1657 ? L’abbaye est située dans un endroit humide et marécageux. Du pain noir, de l’eau, des légumes, pas de viande. On est vêtu d’une soutane blanche qu’on garde pour dormir. Le froid. Trois heures de travail au jardin, par tous les temps. Les corvées obligatoires (cuisine, pots de chambre, entretien, etc.), le père abbé n’en est pas excepté. On dort sur un matelas de paille. Les moines ne parlent pas, ils ne se parlent pas. On n’est jamais seul. On ne parle qu’au supérieur, l’abbé. On garde toujours les yeux baissés. On prie plusieurs heures par jour. On se retire à la tombée de la nuit. A partir de deux heures du matin, il y a des prières toutes les deux ou trois heures. On ne se soigne qu’à la dernière extrémité. Il y a le service aux pauvres que l’abbaye nourrit par centaines. C’est ainsi tous les jours pendant des années. Le dimanche, il y a une sorte de conférence : on s’y accuse de ses péchés, on dénonce les fautes des autres. C’est le moment de l’humiliation. Voici des statistiques données par Jean-Maurice de Montremy : un moine de la Trappe sur quatre mourait en deux ans, plus de la moitié des moines ne survivaient pas cinq ans, un quart d’entre eux disparaissait avant l’âge de trente ans, un tiers avant la quarantaine. Non, ce n’était pas un couvent où passer tranquillement sa vieillesse à l’abri des soucis et du besoin.

Chateaubriand parle de la « grande aphonie » qui règne. On se tait à la Trappe, mais on chante pendant les services. L’homme a certainement chanté avant de parler, comme les oiseaux. Aphonie ! Quel beau mot. Les moines n’ont rien à dire à leur voisin, rien à communiquer, rien à partager, rien à tweeter. Silence.

Les gens du monde, du vivant de Rancé, ont plusieursfois voulu assouplir la règle : Rancé et ses moines s’y sont toujours opposés, fidèles à la « stricte observance ». La querelle remontera jusqu’au roi et au pape : « Malgré le silence que la Trappe gardait, il fut question de la détruire, tant le monde était effrayé d’elle. » Rancé écrira beaucoup pour défendre la Trappe,pour décrire la vie édifiante de quelques moines (Relations de la vie et de la mort de quelques religieux de la Trappe), pour défendre ses conceptions religieuses (De la sainteté et des devoirs de la vie monastique). Il écrivit beaucoup de lettres, qu’il dicta quand ses mains ne lui permirent plus d’écrire.

Chateaubriand donne le portrait de Rancé, à la fin de sa vie. Ces quelques lignes font comprendre ce que signifievivre en trappiste : « Le rhumatisme, qui d’abord lui [Rancé] avait saisi la main gauche, se jeta sur la droite, dans laquelle le chirurgien de Mme de Guise travailla. Le malade avait une répugnance extrême de toute nourriture. Affligé d’une toux insupportable, d’une insomnie continuelle, de maux de dents cruels, d’enflures aux pieds, il se vit réduit pendant près de six années à passer ses jours à l’infirmerie dans une chaise, sans presque changer de posture. » Qui entrait à la Trappe, la « Sparte chrétienne », y venait pour souffrir.

Chateaubriand a écrit Vie de Rancé à la demande de son confesseur. Il le dit en avant-propos : « C’est pour obéir aux ordres du directeur de ma vie que j’ai écrit l’histoire de l’abbé de Rancé. L’abbé Séguin me parlait souvent de ce travail, et j’y avais une répugnance naturelle. J’étudiais néanmoins, je lus, et c’est le résultat de ces lectures qui compose aujourd’hui la Vie de Rancé. » Un vieux prêtre demande à Chateaubriand, gloire nationale, rescapé de la Révolution, rival de Napoléon, grand écrivain, chrétien convaincu, de méditer sur son existence avant l’ultime confession. Le grand homme obéit à contre-cœur, on le comprend : sa vie publique et bientôt publiée contre une vie cachée, luxe contre pauvreté, mondanités contre solitude, les palais contre les cellules glacées, les capitales d’Europe contre la Normandie, Paris contre la province !A vous de choisir, chers lecteurs.


[1]Il passe vingt-quatre heures à la Trappe les 7et 8 août 1843.

[2]Rancé. Le soleil noir, Jean-Maurice de Montremy, Editions Perrin, 2006, Paris. Cet auteur apar ailleurs publié de curieuxromans.

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Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

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Les Ensablés : Passage des émigrants, de Jacques Chauviré

Prendre soin des seniors, des anciens, du quatrième âge, des personnes âgées, bref : des vieux, problème de société rebattu, mais irrésolu, au parfum de désolant scandale malgré d’indéniables avancées... En 1977, paraissait sur ce sujet Passage des émigrants, un remarquable roman écrit par un médecin, Jacques Chauviré (1915-2005), dernier d’une trilogie mettant en scène le parcours du Dr Desportes, médecin du travail puis gériatre. Par Marie Coat.

09/10/2022, 09:00

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Les Ensablés - Un jardin pour l'éternel, de Jean Carrière

« Tout a commencé en Champagne, fin mars 1915, lors de l’offensive menée par Joffre. Durant l’attaque, Pierre-Ézéchiel Séguier eut la moitié inférieure de sa jambe fracassée par un éclat d’obus. Il fallut l’amputer […] Il ne restait plus assez de morphine. […] “Je suis fait au fer et au sang”, rétorqua le blessé avec la raideur de ceux qui méprisent les faiblesses du corps et de l’âme. » Par Carl Aderhold

25/09/2022, 09:00

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Vie et mort de Grâce Modave : Le Passager d'Amercoeur

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

28/03/2024, 08:02

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Petite fille de Valentine Tedo : entre mémoire et amour

Lorsque sa grand-mère commence à sombrer dans la démence, la narratrice est quittée par celui qu'elle aime, un musicien en vogue, son premier amour. 

28/03/2024, 08:01

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Cinquante recettes d'Italie par Luana et Alessandro Belmondo

BONNES FEUILLES - Embarquez dans l'aventure gastronomique des Belmondo qui vous fera traverser l'Italie, de Rome à la Sicile, en passant par la Toscane et Venise. 

27/03/2024, 18:30

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Karl Kraus, figure Intransigeante du combat des mots

À l'occasion des 150 ans de la naissance de l'important Karl Kraus, les éditions de l'Herne rééditent leur numéro 28 de 1974, dirigé par l'essayiste et traductrice disparue en 2022, Eliane Kaufholz. La citation mise en exergue dans le bandeau de ce riche ouvrage rend bien compte de la puissance krausienne : « La tragédie tire son origine du refus d'obtempérer. »

27/03/2024, 17:22

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Un espion à Hollywood, une mission de taille pour Buck Danny

BONNES FEUILLES — Des épisodes sanglants de la guerre du Pacifique aux avancées les plus récentes en aéronautique, l'aviateur Buck Danny, accompagné de ses compagnons, navigue à travers un demi-siècle d'histoire américaine et internationale, de péripétie en péripétie. Mariant une précision remarquable pour le détail authentique avec l'élan des grandes sagas, les péripéties de Buck Danny captivent et révèlent, au fil de l'histoire, les arcanes de la géopolitique mondiale.

27/03/2024, 17:13

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Par-delà la neige et le froid...

Un hiver froid, glacé même, uniformément blanc, au sol et dans le ciel, comme seules semblent savoir le faire les chaînes montagneuses du Montana. Nous voilà transportés dans les dernières années d’un XIXe siècle où la loi des hommes, qui se cachent derrière les volontés (prétendues) de Dieu, est fort expéditive et peu encline à prendre en considération tout élément qui pourrait être présenté au titre de la défense de celui ou celle qui est d’abord condamné...

27/03/2024, 17:11

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Mortelle fantasy

27/03/2024, 13:49

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Au bout de La Route, au bord du précipice

Un grand roman adapté par un grand bédéiste donne-t-il forcément une bande dessinée magistrale ? Impossible de généraliser, mais dans le cas de La route de Cormac McCarthy racontée en images et en bulles par Manu Larcenet, la réussite est indubitable. Elle provoque chez les lecteurs le même désespoir sidérant que l'œuvre originale. La grisaille et la crasse en plus.

27/03/2024, 12:17

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L’Inconnue du portrait et ses secrets

« En 1910, Gustav Klimt peignit le portrait d’une très jeune femme, de trois quarts, cheveux lâchés, affublée d’un grand chapeau marron, une étole de fourrure autour du cou, les épaules dénudées. » Un portrait qui, on ne l’apprendra que plus tard, fut le seul et unique tableau repeint par Klimt. Sous cette couche supplémentaire de peinture, une femme à l’apparence toute autre. Plus d’un mystère existe autour de ce portrait, qui a disparu pendant près de 100 ans…

27/03/2024, 10:54

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Dans l'Aveyron rural, une inquiétante disparition

Transférée dans le poste de police de Millau, dans le sud de la France, Sophie Cauchy enquête sur la disparition d'une adolescente nommée Jessica Borie. D’après ses parents, elle serait partie vivre dans une communauté isolée appelée La Bergerie après avoir quitté un squat à Nantes. Un départ en écho au parcours de Sophie : elle a plaqué la région parisienne et un couple toxique, pour se sauver…

26/03/2024, 09:28

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La Chine contre les États-Unis : un ordre mondial perturbé

BONNES FEUILLES — La montée en puissance de la Chine suscite des préoccupations croissantes, marquée par des tensions géopolitiques, une guerre commerciale avec les États-Unis, des initiatives ambitieuses telles que les Nouvelles Routes de la soie, une compétition militaire dans la région de l'Indopacifique, et une rivalité dans le domaine des semi-conducteurs. Cette escalade de rivalité avec les États-Unis menace de perturber l'ordre mondial existant.

26/03/2024, 07:55

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Que reste-t-il de l'enfance, 30 ans plus tard ?

BONNES FEUILLES — « Il m’arrivait souvent de penser à elle. Un frisson dans l’air, une éclaircie, ou, comme dans ce cas précis, une ressemblance, il n’en fallait pas plus pour la faire apparaître. J’avais alors le sentiment qu’elle était vraiment là, tout près, vivante, que son regard, son sourire s’adressaient à moi. L’espace d’une seconde, je retombais en enfance, car j’entrais dans son univers plus qu’elle ne surgissait dans le mien. »

26/03/2024, 06:59

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La perte d'un parent nous confronte à notre propre finitude

BONNES FEUILLES - L'« infans », celui qui reste muet. La perte d'un parent nous confronte inévitablement à notre propre finitude. C'est comme si le voile qui nous protégeait jusque-là disparaissait.

25/03/2024, 17:43

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Au Liban, l'homme qui plantait des cèdres

BONNES FEUILLES - Tout a commencé avec des livres et des rencontres. Dans les années 1990, après la fin officielle de la guerre civile au Liban, Laurent Sorcelle croise le chemin de Désirée Sadek, une jeune journaliste qui venait de sortir Le Cèdre du Liban, un ouvrage militant pour la préservation de l'ultime forêt de cèdres anciens et millénaires du nord du Liban et du monde. 

25/03/2024, 17:36

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Dans les bas-fonds de Londres, un tueur est né

Après Madrid, traversons l’Europe pour gagner Londres, pour un tout autre polar, dans le quartier de Soho. Geats, détective obsessionnel, dont les enquêtes ont passablement entamé l’esprit. Dans les différentes affaires qu’il a traitées, crimes et bien d’autres l’ont entraîné vers des chemins obscurs. En cette année 1935, ce policier des mœurs traite les malfrats avec un esprit à géométrie variable… jusqu’à un meurtre plus choquant que d’ordinaire.

25/03/2024, 14:33

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Raconter Venise par ses lagunes, en bande dessinée 

Le 28 février, lors d’une rencontre organisée à La Libreria, créée en 2006 par Florence Rault et Andrea De Ritis, on a parlé de Venise, mais pas de la Venise que l’on connait, avec Piazza San Marco, les touristes, les pigeons et les « gondoles » sur les canaux… On a parlé plutôt d’une Venise de lagunes, une terre de frontière interprétée comme une « petite Méditerranée » imaginée par les auteurs de la bande dessinée Le passeur de lagunes.

25/03/2024, 13:12

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Le sang coule dans les rues de Madrid...

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

25/03/2024, 13:07

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Un "voyage au coeur du grand bazar européen"

« [Novembre 2023, gare de Przemyśl, à l’est de la Pologne.] Dans quoi je me suis embarqué ? ». Après s'être introduit dans l'Assemblée nationale (Palais-Bourbon), Kokopello dévoile le tumulte européen. Mais tout commence un an et demi plus tôt, le 24 février 2022, dans le bureau du secrétaire général des Républicains…

25/03/2024, 13:00

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À la gorge : un contre-la-montre suffoquant

Une semaine pour prouver l’innocence d’un condamné : la chose semble impossible, surtout lorsque le dossier est clos depuis dix ans. Le meurtrier présumé menace : si, dans une semaine, son innocence n’est pas prouvée, il se suicidera. Victor Caranne, le héros des deux premiers romans policiers de Max Monnehay, sonne son retour dans une nouvelle enquête à haute teneur psychique. 

25/03/2024, 12:40

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Silver Surfer : dilemme cornélien et énergie cosmique

One-shot exceptionnel, Silver Surfer — L’Obscure clarté des étoiles porte déjà un titre emprunté au Cid de Corneille. Un oxymore qui résonne à 250 ans d’intervalle, loin de la puissance SF du dessin de l’Italien Claudio Castellini. Et pourtant, ce vers revêt soudain une dimension fantastique qui épouse parfaitement le projet éditorial remontant à 1996.

24/03/2024, 11:48

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L'ascension et la chute de John Galliano et Alexander McQueen  

BONNES FEUILLES - Au début des années 1990, John Galliano et Alexander McQueen font une entrée spectaculaire dans le monde discret de la haute couture avec leurs collections révolutionnaires, riches en références d'une sophistication éblouissante, bouleversant ainsi tous les codes établis. 

24/03/2024, 07:30

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Le journal du Prix Goncourt 1980 Yves Navarre

BONNES FEUILLES - Yves Navarre, figure emblématique de la littérature de la fin du XXe siècle et lauréat du Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation, a marqué son époque par son talent multiple de romancier, dramaturge et dialoguiste, ainsi que par sa présence active dans le milieu culturel parisien des années 1970-1980. 

24/03/2024, 07:00

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Lesley Blanch entre Romain Gary et un dramaturge

BONNES FEUILLES - Lesley Blanch (1904-2007), à la fois femme indépendante, artiste accomplie et exploratrice passionnée, a consacré une grande partie de sa vie à deux figures marquantes de son existence : le dramaturge Théodore Kommissarzhevsky et l'écrivain Romain Gary, ce dernier étant son premier mari.

24/03/2024, 06:30

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L'écho de la voix du fils perdu

BONNES FEUILLES - Il y a quinze ans, un adolescent autochtone était tragiquement tué par un tir policier accidentel. Ce drame a profondément bouleversé sa famille. Maria, sa mère, doit faire face à la maladie d'Alzheimer de son mari.

23/03/2024, 07:30

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Riton Liebman, de Préparez vos mouchoirs aux excès

BONNES FEUILLES - Bruxelles, 1977. En proie à l'ennui, le jeune Riton Liebman, âgé de treize ans, décide de tenter sa chance à un casting organisé par Bertrand Blier pour son film à venir, Préparez vos mouchoirs. Dès ses premiers mots, le réalisateur est convaincu d'avoir trouvé son personnage. 

23/03/2024, 07:00

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L'Europe, notre souveraineté dans un monde incertain

BONNES FEUILLES - L'Europe fait face à des défis majeurs. Critiquée pour son manque de proximité par certains, accusée d'ingérence par d'autres, elle se trouve également confrontée aux populismes qui la désignent comme le responsable idéal de divers maux. En outre, les propositions de faire de l'Europe une fédération ne rencontrent pas l'adhésion populaire escomptée.

23/03/2024, 06:30

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Mindset

22/03/2024, 14:50

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De romancière à enquêtrice : quand un meurtre vous tombe dessus...

Quoi de plus jubilatoire quand on travaille à son nouveau polar qu’un meurtre dont le coupable, semble-t-il, vous avertit charitablement. Susan Cooper, romancière britannique et à succès, réside à Paris : ce samedi pluvieux, elle reçoit un message par Instagram, de Nora Melki. La jeune femme lui écrit : « Je l’ai tué, s’il vous plaît aidez-moi ! »

22/03/2024, 12:36

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Une famille d'espions, au milieu de Musso et Dicker

De la littérature avant toute chose, voici ce que les 10 meilleures ventes de la semaine 11 (11-17 mars) nous apprennent. À l’exception de l’entrée notable de Spy Family tome 12 de Tatsuya Endo (traduction Satoka Fujimoto et adaptation par Nathalie Bougon) en 4e position, avec 22.334 exemplaires, tout n’est que fiction. Avec deux romanciers qui campent fermement.

22/03/2024, 10:39

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Accepter son corps, et en finir avec la pression sociale

BONNES FEUILLES — Combien de fois s'est-on trouvé devant le miroir, les larmes aux yeux, se jugeant trop enrobé, constatant des vergetures, ou se lamentant sur des oreilles trop écartées... Nous nous critiquons pour être trop ceci ou cela, un véritable gaspillage d'énergie ! Peut-être que le réel souci ne réside pas en nous, mais plutôt dans les normes de beauté oppressives qui nous accablent.

22/03/2024, 08:30

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À la rencontre de celles et ceux qui partagèrent la vie de Kafka

BONNES FEUILLES — En 1935 à Berlin, Felice Bauer, qui fut fiancée à Franz Kafka à deux reprises, s'échappe de l'Allemagne sous le régime nazi avec ses enfants, tandis que les proches de l'écrivain cherchent également à fuir les prémisses de l'Holocauste. Des décennies plus tard, un individu se présentant comme le fils de Kafka approche à Manhattan le fils de Felice, déclenchant ainsi une saga autour des célèbres Lettres à Felice rédigées par Kafka. Traduit du tchèque par Barbora Faure

22/03/2024, 07:30

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Avant que ne s’effondre Koinè

Imaginez : notre monde, dans un bon nombre d’années – combien précisément, on ne le saura jamais. Un monde désormais complètement chamboulé, où l’équilibre s’articule autrement. Le capitalisme est une notion vétuste, notre société telle qu’on la connaît aujourd’hui s’est tout bonnement écroulée. La cause ? Une révolution.

21/03/2024, 16:57

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Lettres sur la lumière

21/03/2024, 16:30

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À quoi ressemble la guerre d'aujourd'hui ?

BONNES FEUILLES — En dépit des espoirs placés par les démocraties après la Seconde Guerre mondiale, de l'effort pour établir un ordre international basé sur le multilatéralisme, et malgré la présence de la dissuasion nucléaire, les conflits continuent d'éclater à travers le monde, y compris à proximité de l'Europe.

21/03/2024, 07:39

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Comment l'Occident a-t-il fabriqué la nature ?

BONNES FEUILLES — Les premières innovations de l'ère moderne, allant d'une machine classifiant l'ensemble des connaissances à une île entièrement dominée par la technologie humaine, en passant par une théorie déchiffrant l'inexplicable, symbolisent des efforts de totalisation, des tentatives de tout capturer, jusqu'à l'insaisissable - la force de la nature et la diversité de la vie. Ces tentatives de réduire l'immensité du monde à une échelle humaine, que ce soit par la pensée, en main propre, ou mise en scène, visent à domestiquer ce qui est vaste et inconnu.

21/03/2024, 06:30

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L'univers d’Andrzej Sapkowski inspire le jeu vidéo et les séries

Celui qu’on surnomme le « Tolkien polonais », connaît un important succès depuis la publication à partir de la fin des années 80 d’une série de nouvelles et de romans placés sous le signe du Sorceleur.

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