#Théâtre

Les Ensablés - Notes de voyage de Laurent Jouannaud: Zola, au bonheur de lire

Ces derniers jours, j’ai relu Zola, oui, comme on réécoute Mozart ou Duke Ellington. Le plaisir de lire, c’est la relecture, de même que le plaisir de la musique vient des morceaux qu’on aime réentendre. Le plaisir vient des retrouvailles, familiarité et répétition. Ce qui est courant en musique l’est moins en littérature : écouter Bach et Ravel, ça vous pose mais relire Racine et Gide, c’est passer pour ringard, être cuistre ou chercher le paradoxe. Je relis beaucoup pour mon plaisir. Parmi mes classiques, il y a Zola.

Le 14/08/2016 à 09:00 par Les ensablés

0 Réactions | 1 Partages

Publié le :

14/08/2016 à 09:00

Les ensablés

1

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

Chers lecteurs, en 2012, Laurent Jouannaud nous enchantait par son amour pour Zola. Voici l'article réédité à l'occasion de ces grandes vacances 2016.

Par Laurent Jouannaud

C’est un monument, personne n’en doute, mais si on a forgé les mots « balzacien », « stendhalien », « flaubertien », le mot « zolien » n’est pas reçu. Le stendhalien apprécie l’élégance des sentiments, le balzacien aime la vieille France, le flaubertien place les mots au-dessus de tout, mais qui se voudrait zolien ? Zola ne trempait-il pas sa plume dans le sang, la sueur et le cambouis ? Zola trempait sa plume dans la vie, mon cher Hervé, et je suis zolien. J’admire l’homme, j’admire l’œuvre : c’est à mes yeux le premier des quatre éléphants du XIXe siècle et je le relis souvent.

J’ai choisi pour ce début d’été Au Bonheur des Dames, un des rares romans de Zola qui finisse bien, un peu à l’écart dans la terrible généalogie des Rougon-Macquart. La relecture ne joue pas sur le suspense : je sais de quoi parle le roman et « comment ça finit ». Du coup, je lis tranquillement, plus attentif aux détails et à la construction. La jeune Denise Baudu arrive de province, pauvre, avec ses deux frères à charge. Sa première rencontre, en quittant la gare Saint-Lazare, c’est le Bonheur des Dames : « Ah bien ! reprit-elle, après un silence, en voilà un magasin ! » C’est un magasin de tissus et confections qui change les règles du commerce de quartier.

Avec Zola, ça ne traîne pas, les pions sont tout de suite mis en place. Le lendemain, elle se présente à l’embauche : « La vue d’un jeune homme, qui arrivait rapidement par la rue Port-Mahon, l’arrêta une minute encore. Evidemment, ce devait être un chef de rayon, car tous les commis le saluaient. Il était grand, la peau blanche, la barbe soignée ; et il avait des yeux couleur de vieil or, d’une douceur de velours, qu’il fixa un moment sur elle, au moment où il traversa la place. » Cet homme, c’est Octave Mouret, le patron, le propriétaire, « le maître de la terrible machine ». Denise entre comme employée dans le grand magasin de nouveautés que Mouret vient de reprendre et dont il fera le premier grand centre commercial de Paris. Parallèlement, le magasin va ruiner les petits commerçants du quartier et faire de son propriétaire un millionnaire. A la fin du roman, la petite vendeuse épousera le patron : Octave Mouret, le séducteur de ces dames, succombera devant l’irréprochable jeune femme.

Je me souviens de quelques péripéties : la rivalité entre les vendeuses, la colère de Mouret quand la jeune fille se refuse, les journées de grande vente, l’étranglement des petits commerces, l’obstination d’un marchand de parapluies qui refuse de céder son bail. Mais je ne risque pas de m’ennuyer : j’ai oublié bien des détails de ce gros roman de 500 pages Denise débarque chez son oncle qui tient un magasin de nouveautés juste en face du Bonheur des Dames. Elle espérait travailler chez lui mais les affaires vont trop mal, l’oncle ne peut l’embaucher. Denise n’hésite pas : elle est jeune et moderne et le Bonheur des Dames représente l’avenir du commerce. C’est « une machine », « une usine », « un monstre », c’est un des personnages du roman. Denise ne lui échappera pas : « A cette heure de nuit, avec son éclat de fournaise, le Bonheur des Dames achevait de la prendre tout entière.

Dans la grande ville, noire et muette sous la pluie, dans ce Paris qu’elle ignorait, il flambait comme un phare, il semblait à lui seul la lumière et la vie de la cité. Elle y rêvait son avenir, beaucoup de travail pour élever les enfants, avec d’autres choses encore, elle ne savait quoi, des choses lointaines dont le désir et la crainte la faisaient trembler. » Ce qu’écrit Zola de « cette mécanique à manger les femmes » n’a pas vieilli : il décrit en 1883 ce qui est devenu la base de notre système économique. Avant, on vendait peu mais cher : avec Mouret, on vendra beaucoup et pas cher. Le mot « beaucoup » implique l’exploitation maximale des matières premières, la multiplication artificielle des besoins, le renouvellement incessant des modèles, l’obsolescence programmée des produits. Les mots « pas cher » impliquent la mort du petit commerce, la réduction des frais de personnel, l’exploitation des producteurs. Zola a parfaitement compris cela et ne le condamne pas forcément : Mouret « démocratise le luxe » et son magasin est un chef d’œuvre de lumière d’espace, de confort, d’organisation. Les employés travaillent dur, mais ils sont logés, nourris, payés au fixe et au pourcentage : qui travaille plus gagne plus… Quand Mouret s’enrichit, ses employés sont moins pauvres. D’ailleurs, le patron, jeune provincial, est parti de rien et chaque soldat aurait donc dans sa giberne un bâton de maréchal !

Je ne relis pas ce roman comme un traité d’économie ou une page de l’Humanité. Je suis avec intérêt cette bataille du commerce qui a effectivement eut lieu à la fin du XIXe siècle, je m’intéresse à l’histoire d’amour, mais la littérature, c’est aussi le plaisir des mots, toujours latent, parfois violent. Une simple phrase m’enchante, page 124 : « Une dernière clarté luisait au flanc de la théière, une lueur courte et vive de veilleuse, qui aurait brûlé dans une alcôve attiédie par le parfum du thé. » Et page 128, ce long passage pour décrire les tapis en vente au Bonheur des Dames : « La Turquie, l’Arabie, la Perse, les Indes étaient là. On avait vidé les palais, dévalisé les mosquées et les bazars. L’or fauve dominait, dans l’effacement des tapis anciens, dont les teintes fanées gardaient une chaleur sombre, un fondu de fournaise éteinte, d’une belle couleur cuite de vieux maître.

Et des visions d’Orient flottaient sous le luxe de cet art barbare, au milieu de l’odeur forte que les vieilles laines avaient gardée du pays de la vermine et du soleil. » Et j’ai envie de relire la description des fleurs du Paradou (La Faute de l’abbé Mouret), celle des légumes des halles (Le Ventre de Paris) ou du centre de la mine (Germinal). Je suis avec intérêt, bien que j’en connaisse la fin, la lutte de Denise pour survivre. La petite employée souffre : « Son tourment fut d’avoir le rayon contre elle. Au martyre physique s’ajoutait la persécution de ses camarades. Après deux mois de patience et de douceur, elle ne les avait pas encore désarmées. » L’ascension de Denise se fait dans la douleur. Il faut rester des heures debout et les manteaux, jupes, coupons de tissu sont lourds. Ses quatre sous de débutante passent à l’entretien ses deux frères plus jeunes. « Elle agonisait de fatigue, mal nourrie, mal traitée, sous la continuelle menace d’un renvoi brutal. »

A chaque fois que l’employée et le patron se croisent, Zola fait monter l’amour d’un cran. Denise a paru d’abord laide et gauche, puis  Mouret a senti chez cette jeune fille « un charme caché ». Ensuite, il est troublé par cette petite vendeuse, « avec ses cheveux si drôles ». Il la trouvera « charmante avec ses beaux cheveux épeurés sur son front » : il pense que c’est un amant qui l’embellit ainsi. Plus tard, comme elle fait de la couture la nuit, ce qui est interdit (« si elles travaillaient à leur compte la nuit, elles travaillaient moins dans le jour au magasin, c’était clair »), Mouret lui trouve des excuses. Mais les péripéties sont inévitables : Denise sera renvoyée. A la page 233, retentit le terrible : « Passez à la caisse. » C’est la morte-saison : « L’usine chômait, on supprimait le pain aux ouvriers ; et cela passait dans le branle indifférent de la machine, le rouage inutile était tranquillement jeté de côté. »

Un homme est venu relancer Denise jusque dans les rayons : ils se parlent dans un coin obscur. Le détective du magasin, qu’elle a repoussé, ne la manque pas. Renvoi. Mouret s’irrite de cette décision mais il laisse faire. Denise touche le fond, mais je ne me fais pas de souci pour elle. Je sais que Denise reviendra au Bonheur des Dames. Ce que Denise regrette le plus, c’est de « quitter la maison sans lui jurer qu’elle n’avait pas appartenu à un autre ». Mais Mouret le sait, il a mené son enquête. C’est la misère. Il y a les tentations : jeune et jolie, elle n’aurait qu’à céder à ces hommes qui la convoitent. « Pourquoi donc n’avait-elle pas un amant ? Cela étonnait, semblait ridicule. Il faudrait bien qu’elle succombât un jour. »

Ce ridicule de la vertu, c’est ce qui permet à Denise de ne pas devenir Gervaise, la malheureuse de L’Assommoir. Et un soir d’été Denise et Mouret se rencontrent par hasard (pourquoi pas ?) dans le jardin des Tuileries, alors qu’elle promène son jeune frère : « C’est vous, mademoiselle. » Je lis sans me presser. Je lis à la maison, au café, dans le tram. C’est mon plaisir, à côté des lectures utiles à mon prochain roman. Les romans de Zola sont touffus. L’histoire d’amour entre Denise et Mouret est le fil rouge mais il y a aussi, en toile de fond, les amours entre employés, l’amour de Geneviève, cousine de Denise, pour Colomban qui aime une vendeuse du Bonheur des Dames, le mariage arrangé de Paul de Vallagnosc, un ami d’enfance de Mouret, et la maîtresse en titre de ce dernier. J’avais oublié ces détails que je retrouve avec plaisir. Mouret continue à manger les commerces du quartier : « Chaque fois que le Bonheur des Dames créait des rayons nouveaux, c’étaient de nouveaux écroulements, chez les boutiquiers des alentours. Le désastre s’élargissait, on entendait craquer les plus vieilles maisons. Mlle Tatin, la lingère du passage Choiseul, venait d’être déclarée en faillite ; Quinette, le gantier, en avait à peine pour six mois ; les fourreurs Vanpouille étaient obligés de sous-louer une partie de leurs magasins ; si Bédoré et sœur, les bonnetiers, tenaient toujours, rue Gaillon, ils mangeaient évidemment les rentes amassées jadis. »

Denise revient au magasin : « C’était la cathédrale du commerce moderne, solide et légère, faite pour un peuple de clientes. » La déesse de ce temple, c’est la consommation, avec ses plaisirs, bien sûr, et ses dangers. Mouret invente des techniques de vente : catalogues avec échantillons, « dont cinquante mille à l’étranger, traduits dans toutes les langues », ballons pour les enfants, sirops et biscuits gratuits, possibilité de rendre les articles. Et bien sûr, un grand choix de produits, rapidité de livraison, prix les plus bas : il vend certains articles à perte mais regagne sur les autres. Tout le commerce moderne est là. Un jour, bien sûr, Mouret demande à Denise de passer à son bureau. Il la nomme seconde : elle dirigera, avec Mme Aurélie, toutes les employées féminines. Mais Denise a compris ce qu’il veut : « Brusquement, elle comprenait, elle sentait la flamme croissante du coup de désir dont il l’enveloppait, depuis qu’elle était de retour aux confections. » Beaucoup pensent que ça y était déjà ! Mais ça n’y est pas encore.

Mouret la prie un soir, par lettre, de dîner avec lui. On sait ce que cela veut dire, elle n’est pas la première. Un bon mot court dans le magasin : « Après le dîner, il y a le dessert. » Ce qui était « un caprice imbécile » à la page 265 est devenu un désir violent : il la désire, il la veut. Ce désir éveille Denise qui comprend qu’elle l’aime, depuis le premier jour, un amour mêlé de crainte et de respect. Mais elle ne se donnera pas, je le sais. Elle le dit à une amie : « Quand un homme vous aime, il vous épouse. » Denise Baudu ne confond pas amour et désir ! Elle dit non : « Et puis, monsieur, vous aimez une personne, oui, cette dame qui vient ici… Restez avec elle. Moi, je ne partage pas. » Cette phrase sidère Mouret : « Jamais les filles ramassées par lui dans les rayons ne s’étaient inquiétées d’être aimées. Il aurait dû en rire, et cette attitude de fierté tendre achevait de lui bouleverser le cœur. » Cette fois, il est accroché. « Tout avait disparu, les victoires bruyantes d’hier, la fortune colossale de demain. » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, comme dit le poète. J’attends maintenant, avec sérénité, la grande scène qui décidera du sort de Denise.

La maîtresse en titre, la riche Mme Desforges, a appris que Mouret s’intéresse beaucoup trop à une de ses employées. Elle la convoque pour un essayage, elle l’humilie devant Mouret : « Toutes deux, face à face, frémissantes, se contemplaient. Il n’y avait désormais ni dame, ni demoiselle de magasin. Elles n’étaient plus que femmes, comme égalées dans leur rivalité. » Et c’est Denise qui l’emporte, victoire de la jeunesse et de l’innocence. Mais avant la conclusion, il y a le terrible chapitre 13 : la mort de Geneviève, cousine de Denise, que son fiancé abandonne, le suicide manqué du marchand Robineau qui a fait faillite, la mort de la tante, « perdant sa vie à mesure que son magasin perdait sa clientèle », l’expulsion du père Bourras dont l’entêtement est admirable. Ce sont « les victimes du monstre » et Zola n’écrit pas un roman à l’eau de rose. Pourtant, Denise ne condamne rien ni personne : « Il fallait ce fumier de misère à la santé du Paris de demain. Oui, c’était la part du sang, toute révolution voulait des martyrs, on ne marchait en avant que sur des morts. »

Le dernier chapitre raconte la grande exposition de blanc dans le magasin qui occupe maintenant tout le quartier, sur quatre avenues. Viennent ces pages magnifiques où Zola décrit « la chanson du blanc que chantaient les étoffes de la maison entière. » Cette fois encore, j’éprouve le plaisir de la langue, riche, structurée, variée, colorée : « On avait changé le rayon en une chapelle blanche. Des tulles, des guipures tombant de haut, faisaient un ciel blanc, un de ces voiles de nuages dont le fin réseau pâlit le soleil matinal. Autour des colonnes, descendaient des volants de malines et de valenciennes, des jupes blanches de danseuse, déroulées en un frisson blanc, jusqu’à terre. Puis, de toutes parts, sur tous les comptoirs, le blanc neigeait, les blondes espagnoles légères comme un souffle, les applications de Bruxelles avec leurs fleurs larges sur les mailles fines, les points à l’aiguille et les points de Venise aux dessins plus lourds, les points d’Alençon et les dentelles de Bruges d’une richesse royale et comme religieuse. » Et quand, le soir, l’éclairage électrique s’allume : « Une lueur blanche jaillissait des toiles et des calicots de la galerie Monsigny, pareille à la bande vive qui blanchit le ciel la première du côté de l’Orient, tandis que, le long de la galerie Michodière, la mercerie et la passementerie, les articles de Paris et les rubans, jetaient des reflets de coteaux éloignés, l’éclair blanc des boutons de nacre, des bronzes argentés et des perles. »  (A chaque fois, mon correcteur automatique me signale que la phrase est trop longue !) Je lis lentement, je relis même : les mots ont de la chair, c’est une nourriture. Cette journée de succès est sombre pour Mouret : Denise a décidé de quitter le magasin ce soir-là. Il a vaincu toutes les femmes de Paris sauf elle.  Mais la chanson du blanc qu’il a mise en scène, symbole de pureté et de virginité, symbole du mariage, symbole de l’enfant, finira par le décider à franchir le pas. Le comptable annonce alors la recette de la journée : « Un million, deux cent quarante-sept francs quatre-vingt-quinze centimes ! » Enfin, c’était le million, le million ramassé en un jour, le chiffre dont Mouret avait longtemps rêvé. » Après ce million, il ne reste plus que trois pages, mais Zola sait faire bref : « Vous êtes toujours résolue à nous quitter ? demanda Mouret dont la voix tremblait. - Oui, monsieur, il le faut. - Et si je vous épousais, Denise, partiriez-vous ? » C’est dit, ce sera fait.

Je lis volontiers les notes explicatives. Voici la  note 36, la dernière : « Cette fin heureuse avait des répondants historiques. Larivière, directeur du Coin de rue, avait épousé la première de son rayon de lingerie. Cognacq, qui avait fondé la Samaritaine en 1869, épousa en 1872 Marie-Louise-Jay, première du rayon des costumes au Bon Marché. » Je vous le disais bien, cher Hervé, Zola, c’est la vie ! Et c’est au bonheur de lire.

Commenter cet article

 

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Les Ensablés - Sangs (1936) de Louise Hervieu (1878-1954)

La vie de Louise Hervieu (1878-1954) n'a pas été facile. Née hérédosyphilitique (cela existait encore en ce début de Troisième République), elle eut une santé fragile qui la contraignit à un moment de sa vie de se retirer et  ne plus se consacrer qu’à l’art graphique et à l’écriture… Enfin, pas tout à fait. Sensible pour des raisons évidentes aux problèmes de santé, elle milita activement à l’instauration du « carnet de santé » et parvint à ses fins en 1938.
En 1936, elle obtient pour « Sangs » (publié chez Denoël) le prix Femina au 4eme tour, l’histoire d’une enfant à l’hérédité implacable, que l’amour ni la richesse de sa famille ne peuvent guérir, ne peuvent écarter de la malédiction du « mauvais sang »
On n’échappe pas à son malheur.
Par Henri-Jean Coudy

17/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Dubalu de Bernard Waller (1934-2010), par Carl Aderhold

« Ouf,
            La bonne étape, le relais avant de s’élancer vers d’autres lieux, 
            à portée de main, en sortant de chez lui la première maison de la rue Granchois. »
Ainsi débute la grande aventure de Francis Dubalu, représentant de commerce la firme Breganti, qui part pour la première fois démarcher de nouveaux clients en province. 
Ce sont les éditions de La Grange Batelière dont on connaît le riche catalogue, qui ont eu la bonne idée de republier le premier roman de Bernard Waller. 
Initialement paru dans la prestigieuse revue NRF en novembre 1960 avant de connaître, un an plus tard les honneurs de la collection blanche, Dubalu est un texte d’une incroyable modernité, qui n’a pas pris une ride. 

Par Carl Aderhold

03/03/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Waterloo, Belges ou Français d'Albert du Bois (1872-1940)

Dans cette fiction historique qui prend place durant les Cent-Jours avec comme moment culminant la bataille de Waterloo, un Bruxellois d’origine flamande, Jean Van Cutsem, vit une crise existentielle : alors que le frère de sa fiancée wallonne rejoint Napoléon, il est pour sa part enrôlé dans l’armée hollandaise sous le commandement du Prince d’Orange… Un roman engagé et détonnant, où les questions de l’identité, de la loyauté et du courage s’affrontent avant tout dans le for intérieur d’un jeune soldat jeté malgré lui sur les routes de la guerre.

Par Louis Morès. 

18/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - À propos de Claude Dravaine, par François Ouellet

J’ai commenté ici même, précédemment, la biographie de Maria Borrély (1890-1963) publiée par Danièle Henky en 2022 (Maria Borrély. La Vie d’une femme épanouie). Les romans de Borrély, qui s’apparentent à ceux de Giono et de Ramuz, sont à redécouvrir impérativement. Danièle Henky, dont le « sujet de prédilection, c’est le destin des femmes », expliquait-elle récemment, s’intéresse, dans son nouvel ouvrage, à l’écrivaine et journaliste Claude Dravaine (1888-1957). La Livradoise. L’Énigme Claude Dravaine est publié chez Hauteur d’Homme, une maison régionaliste sise dans une commune du Massif central. Par François Ouellet.

04/02/2024, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Couleurs d'écriture, de Julien Blanc à Raymonde Vincent

Après Romans exhumés (chez EUD, 2014), Littérature précaire (toujours chez EUD, 2016), notre ami et chroniqueur des Ensablés, François Ouellet, publie aujourd’hui, sous sa direction, un nouvel opus dédié à la redécouverte d’auteurs oubliés, vaste domaine, on le sait, qu’une vie ne suffira jamais à explorer totalement. Il s’est entouré pour cela d’éminents spécialistes dont le regretté Bruno Curatolo, savant érudit, par ailleurs un des « redécouvreurs » de Raymond Guérin. Pour nos lecteurs assidus depuis quatorze ans (déjà !), ce livre est indispensable. Par Hervé Bel.

22/01/2024, 12:17

ActuaLitté

Les Ensablés - La jeune fille verte de Paul-Jean Toulet (1867-1920)

Chers lecteurs des Ensablés, avec cet article d'Isabelle Luciat, se terminent nos chroniques de l'année 2023, l'occasion pour nous de vous souhaiter une très bonne année 2024 et de vous remercier pour votre fidélité (15 ans déjà). Hervé BEL

 

Récit enlevé d'une éducation sentimentale, La jeune fille verte se déroule dans la station thermale imaginaire de Ribamourt, inspirée de la ville de Salies-de-Béarn. Ce court roman livre également (et ce n'est pas son moindre attrait) une amusante chronique de la vie de province à la Belle Époque qui n'est pas sans rappeler « L'orme du mail » d'Anatole France, quoique sur un mode résolument léger et qui peut parfois tomber dans la facilité. Par Isabelle Luciat.

31/12/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre.  par Carl Aderhold  

10/12/2023, 09:08

ActuaLitté

Les Ensablés - Ces messieurs du rugby, anthologie littéraire

 Alors que la coupe du monde de rugby vient de s’achever laissant un goût d’amertume aux Français sortis pour un petit point d’écart en quart de finale par les sud-Africains, on peut se consoler avec ces Messieurs du rugby, excellente anthologie littéraire consacrée uniquement à l’ovalie et publiée en poche dans la collection La Petite Vermillon à la Table ronde. Les maux s’envolent, les écrits restent. 

Par Denis Gombert.

26/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le voleur de Georges Darien, par Marie Coat

Si le nom de Georges Darien (1862-1921) ne vous évoque rien, c’est que vous n’avez lu ni Biribi ni Bas les cœurs ... ni surtout Le voleur, mais peut-être avez-vous vu l’adaptation qu’en fit Louis Malle en 1967 dans son film éponyme ? Ou la bande dessinée de Bernard Seyer en 1986, presque un siècle après la parution, en 1897, du roman d’origine (le premier d’un cycle intitulé Comédie inhumaine qui ne connaîtra qu’un second opus, L’épaulette). Par Marie Coat

12/11/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

ActuaLitté

Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

ActuaLitté

Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

ActuaLitté

Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

ActuaLitté

Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

ActuaLitté

Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

ActuaLitté

Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

ActuaLitté

Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

ActuaLitté

Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

ActuaLitté

Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

ActuaLitté

Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

ActuaLitté

Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Régis Messac et le polar lettré, par François Ouellet

Romancier, essayiste, pamphlétaire, journaliste, professeur, historien de la littérature populaire, du roman policier et de la science-fiction, rédacteur en chef des Primaires, revue de gauche anticléricale, syndicale et pacifiste, etc., Régis Messac (1893-1945) a été de bien des engagements littéraires et politiques. Par François Ouellet.

30/10/2022, 09:22

ActuaLitté

Les Ensablés : Passage des émigrants, de Jacques Chauviré

Prendre soin des seniors, des anciens, du quatrième âge, des personnes âgées, bref : des vieux, problème de société rebattu, mais irrésolu, au parfum de désolant scandale malgré d’indéniables avancées... En 1977, paraissait sur ce sujet Passage des émigrants, un remarquable roman écrit par un médecin, Jacques Chauviré (1915-2005), dernier d’une trilogie mettant en scène le parcours du Dr Desportes, médecin du travail puis gériatre. Par Marie Coat.

09/10/2022, 09:00

ActuaLitté

Les Ensablés - Un jardin pour l'éternel, de Jean Carrière

« Tout a commencé en Champagne, fin mars 1915, lors de l’offensive menée par Joffre. Durant l’attaque, Pierre-Ézéchiel Séguier eut la moitié inférieure de sa jambe fracassée par un éclat d’obus. Il fallut l’amputer […] Il ne restait plus assez de morphine. […] “Je suis fait au fer et au sang”, rétorqua le blessé avec la raideur de ceux qui méprisent les faiblesses du corps et de l’âme. » Par Carl Aderhold

25/09/2022, 09:00

Autres articles de la rubrique Livres

ActuaLitté

Morgane Moncomble, enfant prodige de la New Romance

Voici comment écarter les gros bonnets : sortir le tome 3 de Seasons, Un printemps pour te succomber, et hop : 28.961 exemplaires écoulés dès la première semaine. Donc, la première place des ventes hebdomadaires de cette semaine 12 (18-24 mars). Et la romancière Morgane Moncomble (près de 1,2 million d’ouvrages vendus depuis Viens, on s’aime, en septembre 2017) met tout le monde d’accord.

29/03/2024, 11:05

ActuaLitté

La maison sur la falaise : le nouveau huis clos de Chris Brookmyre

BONNES FEUILLES — « Elles étaient sur l’île depuis moins de cinq heures et déjà tout partait en vrille. » 7 femmes sur une île, un meurtre : un huis clos à la Agatha Christie par l’auteur plébiscité par 1 million de lecteurs au Royaume-Uni. Traduit de l’anglais (Écosse) par Céline Schwaller.

29/03/2024, 08:01

ActuaLitté

Un Djihad contre des puissances obscures

BONNES FEUILLES — À l'époque des croisades, un redoutable guerrier arabe et un chevalier chrétien s'allient afin d'affronter les puissances obscures. Cette histoire, mêlant fantastique et réinterprétation historique, nous plonge au cœur des croisades. Les frères Mammucari donnent vie à un héros légendaire, tourmenté par un passé sombre, qui doit transcender ses propres limites pour terrasser des ennemis maléfiques menaçant l'existence même de l'Humanité.

29/03/2024, 07:18

ActuaLitté

Oeuvres, d'Eugène Ionesco

28/03/2024, 18:11

ActuaLitté

Flaash N° 2, printemps 2024 : Villes du futur

28/03/2024, 17:25

ActuaLitté

Vie et mort de Grâce Modave : Le Passager d'Amercoeur

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

28/03/2024, 08:02

ActuaLitté

Petite fille de Valentine Tedo : entre mémoire et amour

Lorsque sa grand-mère commence à sombrer dans la démence, la narratrice est quittée par celui qu'elle aime, un musicien en vogue, son premier amour. 

28/03/2024, 08:01

ActuaLitté

Cinquante recettes d'Italie par Luana et Alessandro Belmondo

BONNES FEUILLES - Embarquez dans l'aventure gastronomique des Belmondo qui vous fera traverser l'Italie, de Rome à la Sicile, en passant par la Toscane et Venise. 

27/03/2024, 18:30

ActuaLitté

Karl Kraus, figure Intransigeante du combat des mots

À l'occasion des 150 ans de la naissance de l'important Karl Kraus, les éditions de l'Herne rééditent leur numéro 28 de 1974, dirigé par l'essayiste et traductrice disparue en 2022, Eliane Kaufholz. La citation mise en exergue dans le bandeau de ce riche ouvrage rend bien compte de la puissance krausienne : « La tragédie tire son origine du refus d'obtempérer. »

27/03/2024, 17:22

ActuaLitté

Un espion à Hollywood, une mission de taille pour Buck Danny

BONNES FEUILLES — Des épisodes sanglants de la guerre du Pacifique aux avancées les plus récentes en aéronautique, l'aviateur Buck Danny, accompagné de ses compagnons, navigue à travers un demi-siècle d'histoire américaine et internationale, de péripétie en péripétie. Mariant une précision remarquable pour le détail authentique avec l'élan des grandes sagas, les péripéties de Buck Danny captivent et révèlent, au fil de l'histoire, les arcanes de la géopolitique mondiale.

27/03/2024, 17:13

ActuaLitté

Par-delà la neige et le froid...

Un hiver froid, glacé même, uniformément blanc, au sol et dans le ciel, comme seules semblent savoir le faire les chaînes montagneuses du Montana. Nous voilà transportés dans les dernières années d’un XIXe siècle où la loi des hommes, qui se cachent derrière les volontés (prétendues) de Dieu, est fort expéditive et peu encline à prendre en considération tout élément qui pourrait être présenté au titre de la défense de celui ou celle qui est d’abord condamné...

27/03/2024, 17:11

ActuaLitté

Mortelle fantasy

27/03/2024, 13:49

ActuaLitté

Au bout de La Route, au bord du précipice

Un grand roman adapté par un grand bédéiste donne-t-il forcément une bande dessinée magistrale ? Impossible de généraliser, mais dans le cas de La route de Cormac McCarthy racontée en images et en bulles par Manu Larcenet, la réussite est indubitable. Elle provoque chez les lecteurs le même désespoir sidérant que l'œuvre originale. La grisaille et la crasse en plus.

27/03/2024, 12:17

ActuaLitté

L’Inconnue du portrait et ses secrets

« En 1910, Gustav Klimt peignit le portrait d’une très jeune femme, de trois quarts, cheveux lâchés, affublée d’un grand chapeau marron, une étole de fourrure autour du cou, les épaules dénudées. » Un portrait qui, on ne l’apprendra que plus tard, fut le seul et unique tableau repeint par Klimt. Sous cette couche supplémentaire de peinture, une femme à l’apparence toute autre. Plus d’un mystère existe autour de ce portrait, qui a disparu pendant près de 100 ans…

27/03/2024, 10:54

ActuaLitté

Dans l'Aveyron rural, une inquiétante disparition

Transférée dans le poste de police de Millau, dans le sud de la France, Sophie Cauchy enquête sur la disparition d'une adolescente nommée Jessica Borie. D’après ses parents, elle serait partie vivre dans une communauté isolée appelée La Bergerie après avoir quitté un squat à Nantes. Un départ en écho au parcours de Sophie : elle a plaqué la région parisienne et un couple toxique, pour se sauver…

26/03/2024, 09:28

ActuaLitté

La Chine contre les États-Unis : un ordre mondial perturbé

BONNES FEUILLES — La montée en puissance de la Chine suscite des préoccupations croissantes, marquée par des tensions géopolitiques, une guerre commerciale avec les États-Unis, des initiatives ambitieuses telles que les Nouvelles Routes de la soie, une compétition militaire dans la région de l'Indopacifique, et une rivalité dans le domaine des semi-conducteurs. Cette escalade de rivalité avec les États-Unis menace de perturber l'ordre mondial existant.

26/03/2024, 07:55

ActuaLitté

Que reste-t-il de l'enfance, 30 ans plus tard ?

BONNES FEUILLES — « Il m’arrivait souvent de penser à elle. Un frisson dans l’air, une éclaircie, ou, comme dans ce cas précis, une ressemblance, il n’en fallait pas plus pour la faire apparaître. J’avais alors le sentiment qu’elle était vraiment là, tout près, vivante, que son regard, son sourire s’adressaient à moi. L’espace d’une seconde, je retombais en enfance, car j’entrais dans son univers plus qu’elle ne surgissait dans le mien. »

26/03/2024, 06:59

ActuaLitté

La perte d'un parent nous confronte à notre propre finitude

BONNES FEUILLES - L'« infans », celui qui reste muet. La perte d'un parent nous confronte inévitablement à notre propre finitude. C'est comme si le voile qui nous protégeait jusque-là disparaissait.

25/03/2024, 17:43

ActuaLitté

Au Liban, l'homme qui plantait des cèdres

BONNES FEUILLES - Tout a commencé avec des livres et des rencontres. Dans les années 1990, après la fin officielle de la guerre civile au Liban, Laurent Sorcelle croise le chemin de Désirée Sadek, une jeune journaliste qui venait de sortir Le Cèdre du Liban, un ouvrage militant pour la préservation de l'ultime forêt de cèdres anciens et millénaires du nord du Liban et du monde. 

25/03/2024, 17:36

ActuaLitté

Dans les bas-fonds de Londres, un tueur est né

Après Madrid, traversons l’Europe pour gagner Londres, pour un tout autre polar, dans le quartier de Soho. Geats, détective obsessionnel, dont les enquêtes ont passablement entamé l’esprit. Dans les différentes affaires qu’il a traitées, crimes et bien d’autres l’ont entraîné vers des chemins obscurs. En cette année 1935, ce policier des mœurs traite les malfrats avec un esprit à géométrie variable… jusqu’à un meurtre plus choquant que d’ordinaire.

25/03/2024, 14:33

ActuaLitté

Raconter Venise par ses lagunes, en bande dessinée 

Le 28 février, lors d’une rencontre organisée à La Libreria, créée en 2006 par Florence Rault et Andrea De Ritis, on a parlé de Venise, mais pas de la Venise que l’on connait, avec Piazza San Marco, les touristes, les pigeons et les « gondoles » sur les canaux… On a parlé plutôt d’une Venise de lagunes, une terre de frontière interprétée comme une « petite Méditerranée » imaginée par les auteurs de la bande dessinée Le passeur de lagunes.

25/03/2024, 13:12

ActuaLitté

Le sang coule dans les rues de Madrid...

Jon Gutiérrez et Antonia Scott travaillent comme enquêteurs pour un projet gouvernemental secret appelé Projet Red Queen, consacré à l’investigation sur des crimes. Le décès d’une femme nommée Raquel Planas, découverte à son domicile de Madrid quatre ans plus tôt serait banal… si la capitale espagnole n’était pas en proie à une série de crimes violents, répandant une véritable terreur…

25/03/2024, 13:07

ActuaLitté

Un "voyage au coeur du grand bazar européen"

« [Novembre 2023, gare de Przemyśl, à l’est de la Pologne.] Dans quoi je me suis embarqué ? ». Après s'être introduit dans l'Assemblée nationale (Palais-Bourbon), Kokopello dévoile le tumulte européen. Mais tout commence un an et demi plus tôt, le 24 février 2022, dans le bureau du secrétaire général des Républicains…

25/03/2024, 13:00

ActuaLitté

À la gorge : un contre-la-montre suffoquant

Une semaine pour prouver l’innocence d’un condamné : la chose semble impossible, surtout lorsque le dossier est clos depuis dix ans. Le meurtrier présumé menace : si, dans une semaine, son innocence n’est pas prouvée, il se suicidera. Victor Caranne, le héros des deux premiers romans policiers de Max Monnehay, sonne son retour dans une nouvelle enquête à haute teneur psychique. 

25/03/2024, 12:40

ActuaLitté

Silver Surfer : dilemme cornélien et énergie cosmique

One-shot exceptionnel, Silver Surfer — L’Obscure clarté des étoiles porte déjà un titre emprunté au Cid de Corneille. Un oxymore qui résonne à 250 ans d’intervalle, loin de la puissance SF du dessin de l’Italien Claudio Castellini. Et pourtant, ce vers revêt soudain une dimension fantastique qui épouse parfaitement le projet éditorial remontant à 1996.

24/03/2024, 11:48

ActuaLitté

L'ascension et la chute de John Galliano et Alexander McQueen  

BONNES FEUILLES - Au début des années 1990, John Galliano et Alexander McQueen font une entrée spectaculaire dans le monde discret de la haute couture avec leurs collections révolutionnaires, riches en références d'une sophistication éblouissante, bouleversant ainsi tous les codes établis. 

24/03/2024, 07:30

ActuaLitté

Le journal du Prix Goncourt 1980 Yves Navarre

BONNES FEUILLES - Yves Navarre, figure emblématique de la littérature de la fin du XXe siècle et lauréat du Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation, a marqué son époque par son talent multiple de romancier, dramaturge et dialoguiste, ainsi que par sa présence active dans le milieu culturel parisien des années 1970-1980. 

24/03/2024, 07:00

ActuaLitté

Lesley Blanch entre Romain Gary et un dramaturge

BONNES FEUILLES - Lesley Blanch (1904-2007), à la fois femme indépendante, artiste accomplie et exploratrice passionnée, a consacré une grande partie de sa vie à deux figures marquantes de son existence : le dramaturge Théodore Kommissarzhevsky et l'écrivain Romain Gary, ce dernier étant son premier mari.

24/03/2024, 06:30

ActuaLitté

L'écho de la voix du fils perdu

BONNES FEUILLES - Il y a quinze ans, un adolescent autochtone était tragiquement tué par un tir policier accidentel. Ce drame a profondément bouleversé sa famille. Maria, sa mère, doit faire face à la maladie d'Alzheimer de son mari.

23/03/2024, 07:30

ActuaLitté

Riton Liebman, de Préparez vos mouchoirs aux excès

BONNES FEUILLES - Bruxelles, 1977. En proie à l'ennui, le jeune Riton Liebman, âgé de treize ans, décide de tenter sa chance à un casting organisé par Bertrand Blier pour son film à venir, Préparez vos mouchoirs. Dès ses premiers mots, le réalisateur est convaincu d'avoir trouvé son personnage. 

23/03/2024, 07:00

ActuaLitté

L'Europe, notre souveraineté dans un monde incertain

BONNES FEUILLES - L'Europe fait face à des défis majeurs. Critiquée pour son manque de proximité par certains, accusée d'ingérence par d'autres, elle se trouve également confrontée aux populismes qui la désignent comme le responsable idéal de divers maux. En outre, les propositions de faire de l'Europe une fédération ne rencontrent pas l'adhésion populaire escomptée.

23/03/2024, 06:30

ActuaLitté

Mindset

22/03/2024, 14:50

ActuaLitté

De romancière à enquêtrice : quand un meurtre vous tombe dessus...

Quoi de plus jubilatoire quand on travaille à son nouveau polar qu’un meurtre dont le coupable, semble-t-il, vous avertit charitablement. Susan Cooper, romancière britannique et à succès, réside à Paris : ce samedi pluvieux, elle reçoit un message par Instagram, de Nora Melki. La jeune femme lui écrit : « Je l’ai tué, s’il vous plaît aidez-moi ! »

22/03/2024, 12:36

ActuaLitté

Une famille d'espions, au milieu de Musso et Dicker

De la littérature avant toute chose, voici ce que les 10 meilleures ventes de la semaine 11 (11-17 mars) nous apprennent. À l’exception de l’entrée notable de Spy Family tome 12 de Tatsuya Endo (traduction Satoka Fujimoto et adaptation par Nathalie Bougon) en 4e position, avec 22.334 exemplaires, tout n’est que fiction. Avec deux romanciers qui campent fermement.

22/03/2024, 10:39

ActuaLitté

Accepter son corps, et en finir avec la pression sociale

BONNES FEUILLES — Combien de fois s'est-on trouvé devant le miroir, les larmes aux yeux, se jugeant trop enrobé, constatant des vergetures, ou se lamentant sur des oreilles trop écartées... Nous nous critiquons pour être trop ceci ou cela, un véritable gaspillage d'énergie ! Peut-être que le réel souci ne réside pas en nous, mais plutôt dans les normes de beauté oppressives qui nous accablent.

22/03/2024, 08:30

ActuaLitté

À la rencontre de celles et ceux qui partagèrent la vie de Kafka

BONNES FEUILLES — En 1935 à Berlin, Felice Bauer, qui fut fiancée à Franz Kafka à deux reprises, s'échappe de l'Allemagne sous le régime nazi avec ses enfants, tandis que les proches de l'écrivain cherchent également à fuir les prémisses de l'Holocauste. Des décennies plus tard, un individu se présentant comme le fils de Kafka approche à Manhattan le fils de Felice, déclenchant ainsi une saga autour des célèbres Lettres à Felice rédigées par Kafka. Traduit du tchèque par Barbora Faure

22/03/2024, 07:30