
Dominique Dussidour retrace les vécus et les anecdotes de personnages au travers de leur maison. Elle démontre que la vie de chacun se fait avant tout sur le choix d’un endroit pour et/ou à vivre. Les petits bonheurs et les quelques malheurs sont attachés à un endroit particulier et font que la maison où l’on a choisi de vivre définit une vie au final. Ensuite, c’est aussi l’occasion de revenir sur les racines de chacun. Tous, nous venons de quelque part, d’une autre famille d’un autre temps.
De ce point de départ, elle décrit la situation de l’avant éclatement de l’Ex-Yousgoslavie du point de vue de l’histoire de Zita et de son entourage, et de celle de la famille de son compagnon issu d’une famille rurale et agricole. Tout d’abord, l’histoire de Zita et se ses ancêtres, son départ pour l’Allemagne, son rêve de revenir dans son village empêché par une guerre dont elle n’a rien compris. En parallèle, Romane s’attache ensuite à la construction de l’histoire d’une famille en France: l’érection d’une maison et de son corps de ferme, son développement, son apogée puis son déclin jusqu’à sa reconversion.
Deux histoires radicalement différentes. Quel lien ? Aucun de prime abord. Sinon des histoires de famille, des secrets révélés ou cachés… et surtout deux expériences radicalement différentes que Romane a simplement envie de nous raconter… uniquement des liens forts qui transpirent de ce livre, et ramène finalement à son propre vécu.
Dominique Dussidour construit son épopée en trois temps pour basculer dans l’horreur totale . Elle se plonge dans les expériences de tous les voisins de Zita… leur guerre à eux. Comment l’ont-ils vécu ? Un passage douloureux, mais qui exorcise des douleurs enfouies depuis. Des espoirs, un retour à la paix finalement qui renvoie aux premières préoccupations du premier venu : se trouver une maison.
Retrouvez Le risque de l'histoire, sur Place des libraires
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