
Le début augure un désastre.
Les premières pages apparaissent comme malsaines entre résignation et désespoir, lourdes dans l’expression et surtout, il y a une atmosphère quelque peu fantastique qui n’attire pas du tout l’oeil. La lecture amorcée, le récit prend tout son intérêt. Débarrassé de ses entraves, il nous plonge progressivement dans les souvenirs et les pensées de son héroïne.

Dans ce récit, vous trouverez une histoire de femmes avant tout. Mère fille, meilleures amies, employée… on s’attache ici à décrire les différentes facettes de la vie d’une femme : les petits bonheurs, les premiers chagrins, les drames, la solitude, le renouveau.

L’écriture de Pascale Quivigner est plus qu’intéressante : des ruptures dans le récit, troublante au début, qui prend tout son sens par la suite. L’histoire de Claire dans son enfance et de sa situation plus tard sont tellement différentes qu’on imagine difficilement qu’il s’agit de la même personne… Un ouvrage intéressant, à la fois beau et douloureux.
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