Une bibliothèque numérique connecte la Micronésie à internet

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Le programme SolarSPELL contient une bonne dose d’ingéniosité et un concentré d’ingénieurs. Le principe repose sur l’utilisation de l’énergie solaire pour apporter, n’importe où dans le monde, un hotspot WiFi. L’idée est évidemment de simplifier la vie des communautés éducatives, en ouvrant une connexion au net au plus grand nombre. 

Dirigé par la professeure Laure Hosman, de la California Polytechnic State University, ce projet nécessite une maintenant minimale, et peut être déployé immédiatement, ou presque. SolarSPELL désigne en réalité Solar Powered Educational Learning Library – ou comment produire une bibliothèque numérique à partir d’un émetteur WiFi. 

En cherchant à favoriser l’accès aux livres, aux vidéos, ainsi qu’aux différents contenus pédagogiques, l’engin a été utilisé dans les îles du Pacifique, avec succès. 

Technologiquement, on ne retrouve pas grand-chose d’exceptionnel dedans : une carte-mère avec tous les outils informatiques intégrés, le Banana Pi. Il s’agit en réalité d’un ordinateur à carte unique développé en Chine et susceptible de supporter différents systèmes d’exploitation (Android, Debian, Fedora, et d’autres).

Solarspell, une bibliothèque solaire numérique avec WiFi

Solarspell, une bibliothèque solaire numérique avec WiFi

Solarspell, une bibliothèque solaire numérique avec WiFi

Solarspell, une bibliothèque solaire numérique avec WiFi

Pr. Laure Hosman, de la California Polytechnic State University, au centre

L'équipe du SolarSPELL

L'équipe du SolarSPELL

À cela est ajouté une carte SD préchargée, de 32 Go de contenance, avec différents types de contenus pédagogiques et éducatifs. Et bien entendu, l’appareil fonctionne avec des panneaux solaires intégrés, et une batterie rechargeable, pour les passages nuageux. 

En partenariat avec l’US Peace Corps situé à Vanuatu et les États fédérés de Micronésie, les concepteurs ont donc tenté l’aventure in vivo. « Nous pensons que cette bibliothèque solaire numérique fournit une approche synergique pour les responsabilités éducatives de volontaire de l’US Peace Corps, en particulier vis-à-vis de l’introduction des nouvelles technologies, pour la première fois, dans les écoles », explique le groupe de chercheurs. 

Le projet a déjà été installé dans une cinquantaine d’écoles. Le prototype avait été exposé en juin dernier.