Depuis le début du mois d'avril, Hadopi s'interroge sur les pratiques culturelles des Français à travers une enquête. Si jusqu'ici l'engouement pour les biens culturels dématérialisés n'a cessé de croitre, l'horizon du 11 mai tend vers une dynamique inverse. L'autorité relève en effet une stabilisation de la consommation de biens culturels numériques, voire une faible diminution pour les domaines de la presse et des livres.
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ActuaLitté, CC BY SA 2.0
La période de confinement constitue un contexte plus que favorable à la consommation dématérialisée, particulièrement en ce qui concerne la culture, comme en témoignaient les résultats de la deuxième phase de l'étude d'Hadopi.
Après 6 semaines de confinement, l'autorité indépendante s'est penchée de nouveau sur les occupations dématérialisées des Français. Les résultats révèlent une tendance à la stabilisation de la consommation des biens culturels de la part des usagers.
En effet, 85 % des internautes interrogés ont affirmé consommer des biens culturels dématérialisés contre 89 % après quatre semaines de confinement (2e vague) et 84 % après deux semaines de confinement (1re vague).
De même, 54 % des internautes interrogés continuent de placer la consommation en ligne des biens culturels en tête des activités indispensables à leur équilibre personnel en période de confinement. Ils étaient 56 % après quatre semaines de confinement et 53 % lors de la première quinzaine de confinement.
Si l'accès aux biens culturels dématérialisés apparait toujours comme une nécessité pour les Français, avant même les activités manuelles et la pratique du sport, leur consommation est en légère baisse après le pic de consommation enregistré au milieu de la période de mise en quarantaine.
La tendance est particulièrement remarquable chez les 25-39 ans (89 % contre 95 % après quatre semaines de confinement).
La consommation des livres numériques : un léger recul
Elle est également notable pour le domaine de la presse (37 % contre 42 % après quatre semaines de confinement) et pour le livre numérique (20 % contre 27 % après quatre semaines de confinement). Ce dernier connaissait pourtant l'une des plus importance croissance entre la 1re et la 2e vague.
À noter tout de même que si les Français sont moins nombreux à ouvrir un ebook ou à écouter un livre audio, les lecteurs de livres numériques, eux, lisent plus souvent.
52 % des lecteurs de livres numériques estiment en lire plus qu'avant le confinement (contre 40% en deuxième vague). Pour continuer, parmi les consommateurs de livres numériques, ils sont désormais 5 % à lire tous les jours ou presque, contre 4% en deuxième vague.
L'étude est à retrouver ci-dessous, en consultation et/ou téléchargement :
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