Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil aura bien lieu, affirmait sa directrice Sylvie Vassalo. Mais une version revue et corrigée, toujours du 2 au 7 décembre, avec « trois formes concomitantes ». À l’époque, tout était encore assez simple : avec l’annonce d’un couvre-feu, pour les quatre prochaines semaines, la situation pourra encore évoluer.
Dans l’intervalle, certaines maisons ont décidé d’apporter leur soutien officiellement à la manifestation. Le groupe Actes Sud, avec les éditions Thierry Magnier, Helium et Le Rouergue officialisent une présence « a minima au salon de Montreuil ».
JEUNESSE: un salon de Montreuil en trois volets
Un minima qui implique les gestes barrière, le respect des règles sanitaires, et uniquement les employés qui acceptent de venir, « sans aucune obligation pour nos équipes », nous précise Thierry Magnier.
Même son de cloche pour les auteurs : « Pour l’instant, nous réfléchissons à un espace commun de signatures évidemment tenu par un libraire. Un lieu aménagé pour le confort sanitaire des auteurs. »
Un moyen, affirme-t-il, de montrer « un soutien au salon, ainsi qu’à la littérature jeunesse et son rayonnement ». Et ce, même si au dernier moment, l’événement devait être annulé pour des raisons sanitaires.
Être présent, avant tout
Un seul stand permettra aux quatre maisons de se retrouver, avec nouveautés, grands classiques et fonds. « L’important est d’être présents », nous indique l’éditeur, en attendant que d’autres maisons se prononcent. Un point délicat, puisque plusieurs grandes maisons ont d’ores et déjà répondu qu’elles ne se rendraient pas à la manifestation.
Concernant le salon « présentiel » à Montreuil, la directrice nous indiquait qu'un premier scénario verra moins de stands installés dans l'espace Paris-Est Montreuil, même si l'organisation loue les deux halles de ce dernier. Un autre scénario, « plus rigoureux », prendrait la forme d'un marché de l'édition, avec des mètres carrés vendus à chaque éditeur, mais dans des proportions moindres par rapport à d'habitude.
« Dans l'ensemble, tout le monde est présent, mais la forme du rendez-vous reste évolutive : nous garantissons la discussion la plus claire possible avec les éditeurs », précisait la directrice du SLPJ.
Commentaires
Guillaume, le 16/10/2020 à 08:26:56
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Reader, le 16/10/2020 à 11:11:14
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Charlotte, le 16/10/2020 à 12:28:00
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