Initiée par les éditeurs du groupe jeunesse du Syndicat national de l’édition, la deuxième édition des Assises prendra place ce 7 octobre à la BnF. Plus de 400 participants s’étaient retrouvés en 2017, ayant permis notamment aux auteurs de porter des témoignages difficiles à entendre en d’autres circonstances.
Depuis l’édition 2017, nombre de choses se sont passées : Livre Paris en 2018 a fait face à un tollé sur la rémunération des auteurs, la réforme sociale et fiscale est en œuvre — au détriment des créateurs — et la question des revenus est toujours au centre des discussions.
La journée professionnelle n’a manifestement pas l’intention de trop revenir sur ces points : ouverte par le ministre de la Culture, Franck Riester, la présidente de la BnF, Laurence Engel et le président du SNE, Vincent Montagne, elle abordera d’autres sujets.
Cette deuxième édition sera à nouveau un moment de rencontre et de partage d’expériences . Il y sera question de l’économie de l’édition jeunesse, et notamment de la question de la forte augmentation de la production, signe d’une grande vitalité mais aussi source de fragilité pour l’ensemble de la chaîne du livre, de la reconnaissance de la création éditoriale jeunesseet des enjeux de la formation.
Dépôt légal, vitalité et sous-littérature
En effet, c’est en premier lieu la question du dépôt légal qui sera évoquée, et les 10 années de données bibliographiques accumulées. « Des auteurs aux imprimeurs, en passant par les traductions, les données bibliographiques de la BnF dévoilent un paysage complexe et en mutation », indique le programme.
La vitalité du secteur, sans cesse vantée, sera également au programme, ainsi qu’un retour sur les multiples enquêtes et études autour du lectorat. En somme, « que nous disent les dernières enquêtes consacrées aux pratiques de lecture des enfants et des jeunes » ?
La place de la littérature jeunesse dans la formation des médiateurs fera l’objet d’une table ronde également et en dernier lieu, la valeur et la reconnaissance des auteurs et de la création jeunesse seront discutées.
« La littérature jeunesse, une sous-littérature ? Son traitement dans les médias, dans certains salons littéraires laisse à supposer que ce serait bien le cas. Pourtant l’édition jeunesse est le troisième segment économique de l’édition française et sa créativité est reconnue à l’international, la jeunesse représentant plus de 30 % des cessions de droit à l’étranger. Les différents intervenants présenteront comment ils œuvrent, chacun à leur manière, à faire reconnaître la valeur (économique ou symbolique) de cette littérature. »
L’inscription est obligatoire, et peut être réalisée à cette adresse. Le programme complet à découvrir ici.
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