AVANT-PARUTION – On n’en sait pas grand-chose pour le moment, sinon que l’auteur plonge de nouveau dans la littérature jeunesse. Un album de bande dessinée, intitulé La chanson de Renart, cela n’a pas de prix, quand au scénario et au dessin on retrouve Joann Sfar. Librement inspiré du Roman éponyme, autant qu’anonyme, voici que s’avance le Seigneur des entourloupes.

Récit et métarécit, l’affaire est entendue : cette chanson de Renard s’inscrit dans les traces du Roman de Renart qui n’avait rien d’un roman, puisqu’il était en vers, mais écrit en langue romane. On sera donc plutôt dans la chanson de geste, en bande dessinée, exercice particulièrement amusant pour le lecteur… Fin de la minute universitaire.
On ignore quelle branche de ces textes récités par les troubadours et trouvères Sfar poète a choisie, mais il ouvre la narration avec deux chiens, Blaise et Boron, pèlerins d’âme et de métier.
Les compères racontent comment Renart a été précipité aux enfers et y retrouve un certain Melrin l’enchanteur, durant un dîner de famille. A ses côtés, Marie de France, poètesse de la Renaissance du XIIe siècle, pardon du peu, et à qui l’on doit ce prolongement de l’amour courtois.
Entre autres invités, puisqu’il est le seigneur et maître des lieux, le Diable, et sa copine, La Mort, venue pour l’apéro. Et un peu ivre (ou pas), elle détaille aux convives ses projets pour détruire la Terre. Le sang de Renart ne fait qu’un tour et le voici parti, avec son camarade de jeu le loup Isengrin, pour tenter de damer le pion à La Mort.
[à paraître 16/09] Joann Sfar – La chanson de Renart, T.1 – Gallimard jeunesse – 9782075134194 – 16 €
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