Créée en 1931 par Antonine Coullet-Tessier pour récompenser une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu'il s'en dégage une authentique humanité », le Prix Eugène Dabit a désormais sa deuxième sélection, en attendant le nom du lauréat ou de la lauréate le 20 novembre et la remise du prix, le 5 décembre 2018.

Dans leur deuxième sélection, les jurés du Prix Eugène Dabit du roman populiste ont retenu le 12 novembre six romans :
Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, Grasset
Pascal Manoukian, Le Paradoxe d'Anderson, Seuil
Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, Actes Sud
Sonia Ristić, Des Fleurs dans le vent, Intervalles
François Salvaing, H.S., Arcane 17
Estelle-Sarah Bulle, Là où les chiens aboient par la queue, Liana Levi
Le vote des jurés, au résultat serré, a conduit cette fois à la sélection de six titres plutôt que cinq, trois auteurs se retrouvant ex aequo. Ce qui traduit une heureuse difficulté : départager des œuvres de grande qualité répondant aux exigences de style et de récit d’un prix engagé auprès du peuple. Et pour que s’incarne en littérature la réalité contemporaine de ses respirations.
Le déjeuner de délibération qui désignera le lauréat 2018 est prévu le 20 novembre dans les quartiers d’Eugène Dabit, à l’Hôtel du Nord de Paris, en début d’après-midi. La cérémonie de remise du prix et de sa récompense (une dotation de 2 000 euros) au lauréat ou à la lauréate a été fixée au mercredi 5 décembre, à 18 h 00, à l’Hôtel du Nord. Cette rencontre conserve son caractère public.
Après Douglas Kennedy et Grand Corps Malade les années précédentes, le parrainage amical et complice de cette cérémonie est cette fois confié à la comédienne, auteure et réalisatrice Josiane Balasko.
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