Ce sont les Œuvres de Miséricorde publiées chez Verdier qui ont remporté cette édition du prix Décembre, décerné aujourd'hui. Ce prix créé en 1989 est désormais remis en novembre depuis que Pierre Bergé en est devenu le mécène.
patries71, CC BY-NC-ND 2.0
Mathieu Riboulet succède à Jean-Christophe Bailly et Olivier Frébourt qui avaient dû se partager la récompense l'an passé. Son roman l'emporte sur la semaine de vacances de Christine Angot (Flammarion) et le livre de Michaël Ferrier, Fukishima, récit d'un désastre (Gallimard), les deux autres finalistes.
Bien reçu par le critique son livre est un récit sur la mémoire héritée des conflits du XXe siècle où il se demande ce qu'il reste aujourd'hui des conflits qui ont opposé la France à l'Allemagne.
Pour la petite histoire, Christine Angot, donnée gangnante aux dernières nouvelles, a vu le prix lui passer sous le nez de justesse. Riboulet était ex-aequo avec Madame Angot au bout du troisième tour de vote. Les membres du jury ayant refusé un troisième tour, c'est Charles Dantzig qui a choisi Riboulet, puisque sa voix vaut double en tant que président du jury. Nul doute que c'est une bonne chose pour la littérature : toutes nos félicitations à Charles Dantzig pour ce revirement de dernière minute.
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