Dans le cadre du salon Angoulême Se Livre, est décerné chaque année le Prix de la Ville d’Angoulême récompensant le premier roman francophone d’un(e) auteur(e). Sous la présidence de Gérard Lefèvre, maire adjoint à la Culture, le Jury a décerné à l’unanimité le prix à Adrien Borne pour son premier roman Mémoire de soie paru aux éditions JC Lattès.

Le prix sera remis à Adrien Borne à Angoulême courant décembre lorsque les mesures sanitaires nous le permettront.
Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans et il part pour son service militaire. C’est la première fois qu’il quitte la magnanerie où étaient élevés les vers à soie jusqu’à la fin de la guerre. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents. Il y a juste ce livret de famille, glissé au fond de son sac avant qu’il ne prenne le car pour Montélimar.
À l’intérieur, deux prénoms.
Celui de sa mère, Suzanne, et un autre, Baptistin. Ce n’est pas son père, alors qui est-ce ? Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu’au premier acte de cette malédiction familiale.
Ce premier roman virtuose, âpre et poignant, nous plonge au cœur d’un monde rongé par le silence. Il explore les vies empêchées et les espoirs fracassés, les tragédies intimes et la guerre qui tord le cou au merveilleux. Il raconte la mécanique de l’oubli, mais aussi l’amour, malgré tout, et la vie qui s’accommode et s’obstine.
L’ACA (Association Cosmopolite Angoulême) remercie les partenaires historiques Ville d’Angoulême, Grand Angoulême, Département de la Charente, Crédit Agricole Charente Périgord, Citroën pour l’organisation de ce prix.
La présélection était la suivante :
- Juliette Adam pour Tout va me manquer chez Fayard
- Maylis Adhemar pour Bénie soit Sixtine chez Julliard
- Adrien Borne pour Mémoire de soie chez JC Lattès
- Louise Browaeys pour La dislocation chez Harper Collins
- David Fortem pour Louis veut partir chez Robert Laffont
- Ketty Rouf pour On ne touche pas chez Albin Michel
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