Le nouveau site de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA), aura pour ambition d'être une revue des industries créatives et des médias, ainsi que des contenus internet, et ce partout dans le monde.
Pour servir pareil dessein, une équipe de pas moins de 400 collaborateurs venant de 30 pays différents. On fait difficilement plus hybride.

Du coup, le site sera bilingue franco-anglais. Et rassurez-vous, gratuit. Le nouveau P.D.G. de l'INA, Mathieu Gallet : « C'est une revue au sens académique du terme, une revue qui s'inscrit sur le temps long qui nous permettra de travailler les sujets au fond (...) et dont on souhaite qu'elle puisse être un lieu de référence, un lieu qui renforcera la visibilité et la légitimité de notre activité d'enseignement et de recherche ».
Ce projet s'inscrit dans la nouvelle dynamique de l'institut. L'INA a en effet signé en juillet son troisième contrat d'objectifs et de moyens (COM) avec l'État. Objectif principal : « Il est prévu que le plan de sauvegarde des numérisations commencé en 2000 (nous) permette d'atteindre 88 % de sauvegarde de (notre) fonds » d'ici 2014. Pour cela, un investissement, une bagatelle, 51,6 millions d'euros.
Et Secret Story, on archive ou on jette ?
Il faut savoir que chaque année, quelque 800 000 heures de nouveaux programmes sont conservés par l'INA. Le nouveau président a déclaré vouloir augmenter ce seuil, ainsi que les lieux de consultation (7 en tout, dont la Bibliothèque Nationale).
Mathieu Gallet veut aussi enrichir la collection destinée au grand public. 26000 heures de programmes sont disponibles sur Ina.fr, l'objectif étant 40000 en 2014. De quoi rester scotché quatre ans et demi devant un écran, à condition de le regarder 24/24 évidemment. Ah, temps modernes...
Commentaires
Pas de commentaires
Poster un commentaire