Créé en 2011, le Prix Lorientales salue chaque année une œuvre dont le récit, les personnages, l'action et autres se réfèrent à l'univers oriental. Les auteurs peuvent être de toutes les nationalités. L'édition 2020 couronne Imane Robelin pour son livre Qui a tué Essabâr ?, publié par les éditions Henry.

Le prix littéraire Les Lorientales, qui fête cette année son dixième anniversaire, a été attribué ce 24 octobre à l'écrivaine franco-marocaine Imane Robelin pour Qui a tué Essabâr ?, publié par les éditions Henry.
Le résumé de l'éditeur pour Qui a tué Essabâr ? :
Entre nos têtes et les étoiles, il n'y a que les relents humides de l'océan. Et pourtant la terrasse grouille de monde. Tout le voisinage s'est précipité pour voir à quoi ressemble ce médecin qui épouse l'idiote du quartier. À regarder les mariés sur leur trône improvisé, on se croirait dans un cirque à curiosités. Lui, petit, gringalet, noiraud, et elle, grande, blonde, imposante. Elle est emprisonnée dans sa robe de noces, dégoulinante de dorures et de paillettes, la tête enserrée dans une couronne aussi élevée qu'un mur d'enceinte.
Quatre autres ouvrages étaient en lice cette année :
Notre ailleurs, Rasha Khayat, Actes Sud, traduit par Isabelle Liber
Je ne reverrai plus le monde, Textes de prison, Ahmet Altan, Actes Sud, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes
Égypte 51, Yasmine Khlat, Elyzad
Ougarit, Camille Ammoun, Inculte
Le jury était présidé cette année par Jean-Luc Coatalem. Le Prix Lorientales est organisé par l'association homonyme, ancrée au Pays de Lorient, qui organise un festival et de nombreux événements pour faire le lien avec le monde oriental.
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Photographie : Imane Robelin, Céline Adam, CC BY SA 4.0
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