Élie Maure et Jean-Baptiste Andrea sont les nouveaux lauréats des Rendez-vous du premier roman. Le cœur de Berlin aux éditions Les Allusifs et Ma reine chez l’Iconoclaste ont séduit les 120 lecteurs québécois qui votaient cette année pour le prix. Depuis 2013, l’Union des écrivaines et écrivains québécois coordonne avec la ville de Chambéry ces Rendez-vous afin de récompenser chaque année un premier roman québécois et un premier roman français.
C’est après avoir lu 10 premiers romans français et 10 premiers romans québécois que les lecteurs des Rendez-vous du premier roman ont tranché et élu leurs favoris. Les Rendez-vous du premier roman sont animés par l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), partenaire québécois de Lectures Plurielles, organisateur du Festival du premier roman de Chambéry-France.
C’est grâce à l’impulsion du Festival du premier roman de Chambéry que des clubs de lecture québécois dédiés aux premiers romans ont vu le jour. Cette année, le jury était composé de 120 lecteurs québécois répartis dans 11 clubs à Laval, Mont-Joli, Montréal, Québec, Sainte-Julie, Shawinigan et Sherbrooke. Le Festival Metropolis bleu a accueilli avec enthousiasme ce projet depuis ses débuts en 2013. Les clubs bénéficient aujourd’hui d’une belle vitrine et attirent un public grandissant.
Voici les palmarès 2018 :
Pour les romans québécois, Le cœur de Berlin, premier roman d’Élie Maure, a remporté le prix.
Le résumé de l’éditeur pour Le cœur de Berlin :
Simon ne vit que pour le temps qu’il consacre à l’écriture et au vélo. À la mort de son chien, ses repères s’effritent, et lentement remonte à la surface le souvenir de Béatrice, sa sœur depuis longtemps disparue et dont il était autrefois si proche. Convaincu qu’elle se trouve encore quelque part, il décide de retrouver sa trace et de refermer le cercle d’injustice créé autour d’elle. Il trompe l’ennui d’un été caniculaire en reconstituant le vénéneux récit familial à travers ses souvenirs et l’évocation de son enfance vécue en Algérie. Mais il se lance aussi dans une quête plus profonde, celle de l’identité qu’un fils construit à partir d’un père qu’il ne connaît pas.
Elle était en compétition avec les finalistes, Marée montante de Charles Quimper, chez Alto, et Tout doit partir de Johanne Fournier, chez Leméac.
Pour les romans français, Ma reine, premier roman de Jean-Baptiste Andrea, s’est distingué.
Le résumé de l'éditeur pour Ma reine :
Vallée de l’Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l’école. Il est différent. Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu’il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d’une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d’absolu. Ma reine est une ode à la liberté, à l’imaginaire, à la différence.
Il était face aux finalistes, Marx et la poupée de Maryam Madjidi, aux éditions Le Nouvel Attila/Héliotrope, et La Tresse de Laëtitia Colombani, aux éditions Grasset.
Annoncé le 19 mars, les lauréats recevront le Prix des Rendez-vous du premier roman / Lectures plurielles, assorti d’une bourse de 1 000 $ (environ 800 euros), à l’occasion du Festival international de littérature Metropolis bleu, du 20 au 29 avril prochain.
Retrouver la liste des prix littéraires français et francophones.
1 Commentaire
Dima
28/03/2018 à 08:22
Quel joli partenariat entre la Belle Province et la Savoie !
Les lecteurs ont fait de beaux choix ,J’ai beaucoup aimé le cœur de Berlin et suis très contente de retrouver l’auteur en mai à Chambery ,tout comme ma Reine et Jean Baptiste ANDREA .
La littérature vivante est le meilleur des liens !