Pour sa troisième édition, après délibération au soir du 23 novembre 2020, le Prix André Malraux – composé de Cécile Guilbert, Céline Malraux, Diana Picasso, Alexandre Duval-Stalla (président), Adrien Goetz, Matthieu Garrigou-Lagrange, Mamadou Mahmoud N’Dongo et Mathieu Simonet –, a choisi ses lauréats.

Au titre de l’essai sur l’art, à Sylvie Chalaye pour Race et théâtre : un impensé politique aux édition Actes Sud.
En rappelant les vertus de l’engagement et de l’amitié, Erri de Luca plonge magistralement le lecteur dans l’immense tragédie de la trahison d’une juste cause entre la fidélité à un idéal et la faiblesse des âmes mortes.
En menant une véritable enquête sur la condition noire dans le théâtre contemporain, Sylvie Chalaye nous oblige à nous interroger sur nos propres impensés au moment où la société française semble découvrir ses propres fractures noires à la lumière de la situation américaine.
À l’occasion de cette annonce, rappelant les mots d’André Malraux « La culture se conquiert », les membres du jury en appellent solennellement au Président de la République, M. Emmanuel Macron, pour qu’il annonce dans son allocution aux Françaises et aux Français la réouverture des librairies en France et un soutien aux auteurs. Ni André Malraux, ni le Général de Gaulle n’auraient mené leur vie et leurs combats sans les livres qui les ont faits.
Le jury tient enfin à saluer tout particulièrement le livre Malraux – histoire d’un regard de Jean-Yves Tadié aux éditions Gallimard et Une farouche liberté de Gisèle Halimi, avec Annick Cojean, qui rappelle le nécessaire combat des femmes pour leur liberté.
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