#BienTropPetit – La décision du ministère de l’Intérieur d’interdire l’ouvrage jeunesse de Manu Causse, Bien trop petit, aux mineurs, a rappelé à beaucoup l’existence d'une loi aux parfums surannés de la IVe République et des années de Gaulle. L’occasion de retracer l’histoire de cette mesure, et les intervensions d'Anastasie et ses ciseaux dans la littérature jeunesse en France depuis l’Après-guerre. Et de se demander : pourquoi cet ouvrage en particulier, et pourquoi Thierry Magnier ?
Le 21/07/2023 à 19:56 par Hocine Bouhadjera
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21/07/2023 à 19:56
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Selon l’auteur du Dictionnaire des livres et journaux interdits par arrêtés ministériels de 1949 à nos jours, Bernard Joubert, le dernier titre interdit en France par l’entremise de la loi de juillet 1949, a été Union aux mineurs en 2010 : « Mesure inutile, donc un peu ridicule, puisque cette revue affirmait d’elle-même être réservée aux adultes depuis plus de trente ans », décrit le spécialiste de la question.
En 2019, un fascicule se réclamant du wahhabisme publié en France par Al Aramen a également été interdit de vente aux mineurs, d’exposition et de publicité, mais il s’agit ici d’un « cas isolé ».
On peut tout de même encore citer l’affaire Ma circoncision. Cette bande dessinée de Riad Sattouf, éditée chez Bréal dans une collection dirigée par son ami Joann Sfar, raconte l'enfance du dessinateur en Syrie. Dénoncée à la commission, elle choqua cette dernière : « Monstre, raciste, antisémite, sexiste »... Le Grand Prix d’Angoulême est encore loin à ce moment-là... Dans cette affaire, nulle interdiction aux mineurs par le ministère de l’Intérieur finalement, mais Riad Sattouf et l’éditeur de Bréal convoqués par la police...
Plus généralement, « les livres interdits par les ministres de l’Intérieur français depuis 1949, il y en a eu des milliers, j’en ai fait un dictionnaire », explique Bernard Joubert. « Mais c’était essentiellement au siècle dernier », ajoute-t-il : « Cette censure administrative a décliné à la fin du XXe siècle et a été abandonnée au début du XXIe, parce qu’elle était moralement gênante, trop autoritaire et n’offrant pas les garanties de la justice. »
Bernard Joubert soulève un autre point : « Si un livre pour la jeunesse enfreint la loi de 1949, celle-ci contient toutes les dispositions pour que son éditeur soit poursuivi, permettant ainsi aux parties d’échanger leur point de vue publiquement et à un juge de trancher de façon impartiale. Des arrêtés d’interdiction décidés par un fonctionnaire derrière la porte close de son cabinet, il n’y en avait plus. »
Bernard Joubert rappelle que cette loi de juillet 1949 avait d’abord été votée contre la BD des années 40, « surtout américaine, dont on pensait qu’elle poussait à la délinquance ». Il raconte : « J’ai connu dans mon enfance et adolescence les bandes dessinées américaines de super-héros dont on avait retouché les dessins, enlevé les onomatopées, les monstres, les coups de poing, les traits de vitesse, de chocs... S’il y avait une bête avec des cornes, on les retirait, s’il avait des dents pointues, on les lui limait... »
Par ailleurs, grâce à son article 14, la loi a en vérité aussi concerné toutes les autres publications, visant « tout ce qui paraissait en France, livres ou journaux ». Dès le départ, une commission de surveillance surveillait, et le ministre de l’Intérieur prenait les arrêtés d’interdiction de vente aux mineurs, d’exposition, ou de publicité.
« Toute tentative d'échapper à une interdiction prononcée par arrêté du ministre de l'Intérieur ou de la contourner est punie de deux ans d'emprisonnement et de 6 000 € d'amende. »
– Commission de surveillance et de contrôle des publications pour la jeunesse
L’historien Jean-Yves Mollier met en exergue de son côté les conséquences concrètes de cette mesure dès les années 50 : « Le capitaine Haddock ne pouvait par exemple plus jurer comme un charretier. On connaît “Tonnerre de Brest”, “Bachi-bouzouk”, “Trompette de la mort”, on a oublié ses jurons savoureux d’avant-guerre... » Terminé pour les frères Dalton de tuer à leur guise, le Whisky pour l’acolyte de Tintin...
Bernard Joubert confirme les attaques contre les publications belges qui « vont être en assez grande quantité être interdites d’importation ». Blake et Mortimer a été l’une des premières bandes dessinées qu’on a interdites... Deux titres précisément, avant là aussi une autocensure, réaction que l’on retrouve dans la plupart des cas dans ces premières années de la loi. Des séries comme l’Épervier bleu ou Mandrake sont tout simplement arrêtées.
L’instance consultative perdit de son influence dans les années 70, jusqu’à ne plus se réunir après 1982 et l’arrivée de Jack Lang à la tête de la culture. Bernard Joubert affirmait fin 2019, dans une discussion avec Thierry Magnier à la BnF, autour de la Loi de juillet 1949 : « Il n’y aurait plus de commission et ses deux ou trois heures de réunion dans l’année, personne ne le remarquerait. » Jean-Yves Mollier pensait également qu’elle n’était plus active. La preuve que si...
Cette discussion entre le spécialiste de la censure en France et l'éditeur aujourd'hui dans la tourmente, s'était tenue à l’occasion de la création de la collection L’Ardeur, dans laquelle s'inscrit Bien trop petit. Bernard Joubert y avait défendu l’abrogation de cette loi du 16 juillet 1949 : « Thierry Magnier était au contraire amusé du maintien de cette mesure surannée. Il l’appelait “une vieille dame qu’il faut laisser comme elle est” et concluait : “On s’en accommode bien, laissons-la tranquille.” Aujourd’hui, pour sauver son livre, il n’a plus que le recours devant le Conseil d’État, et je peux lui promettre que ce n’est pas gagné... »
Une anecdote qui ne manque pas d’ironie, surtout quand on sait que le président de la commission qui l'a signalé auprès du ministère de l'Intérieur est un membre du Conseil d'État... L’éditeur évoquait en 2019, en revanche, une autre censure, plus « hypocrite. Des bibliothèques placent, par exemple, certains de nos livres à 2 mètres du sol, pour ne pas dire qu’ils les mettent aux enfers. » Et de confirmer que la sexualité était « un sujet sensible » en littérature jeunesse.
Il s’en est par ailleurs jamais caché : « Dans ma politique éditoriale depuis plus de vingt ans maintenant, le corps est quelque chose d’important, parce que je pense qu’un enfant, un adolescent, ne peut se réaliser et se connaître lui-même et les autres, que quand on lui transmet les vrais mots, lui montre les vrais visages des choses. (...) Ce sont des âges où on se compare, où on essaye de voir si on est normal, si on est comme les autres. »
Thierry Magnien confiait également ses relations avec la commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l’enfance et à l’adolescence, au sujet des « thèmes qu’on n’aime pas aborder » : « La commission nous tacle, parce qu’on a dit des choses qu’il ne fallait pas... » Et d’adjoindre : « C’est un problème d’adultes, pas d’enfant. (...) Il ne pense pas à des choses épouvantables comme peut l’imaginer un adulte. »
Thierry Magnier, avec son franc-parler, mettait en évidence un autre aspect des plus sombres : « Il y a des gens qui critiquent un livre et qui font de la délation auprès de la commission. À chaque fois que cela se produit, il s’agit de groupes religieux ou de parents bien-pensants. » ActuaLitté, qui suit les affaires de censures aux États-Unis, a largement rendu compte de ce phénomène...
L'éditeur développe : « Alors on reçoit une lettre recommandée du ministère de la Justice —, ça fait peur quand vous recevez ça ! Enfin, les premières font peur, après on n’y répond même plus... (...) La commission est tranquille. C’est quand même hypocrite. Autant nous interdire vraiment ! » Des paroles qui résonnent aujourd’hui comme des prophéties...
Est-ce cette légèreté qui a mis la commission dans un grand courroux ? « Quand on examine tout ce qui est dit à la commission depuis 70 ans, je crois pouvoir dire que Thierry Magnier a été le seul éditeur jeunesse à avoir eu cette attitude vis-à-vis de la commission : ne pas obéir », défendait Bernard Joubert. Et d’évoquer le cas de Pierre Mouchot, le seul à avoir été condamné au titre de l’article 2 de la loi dans les années 50. Soit aujourd'hui, entre autres, à un emprisonnement d’un an et une amende de 3750 euros...
« Thierry Magnier est le seul à leur avoir répondu : écoutez, je suis un éditeur, je fais bien mon travail, ce que vous me demandez, non, ça ne me convient pas, laissez-moi continuer de travailler, je ne vais pas suivre vos conseils. C’est l’unique. » Ne trouverait-on ici une des raisons ou la raison principale qui explique pourquoi ce titre en particulier, ou au moins cet éditeur, ont été « signalés » au ministère ?
L’auteur de Brève histoire de la concentration dans le monde du livre réalise un parallèle entre l’action de Gérald Darmanin et une affaire datée de 2014 : un certain Jean-François Copé, président de feu l’UMP, s’offusquait d’un album subversif, destiné aux jeunes lecteurs « à partir de 4 ans », Tous à poil !, paru au Rouergue en 2011 : « Un ouvrage avec de magnifiques aquarelles, multi-récompensé, certes avec des personnages nus, mais loin d’une représentation pornographique ni érotique », développe l’universitaire.
Et d’ajouter : « Pourquoi faisait-il ça ? Pour draguer les électeurs les plus à droite, dont ceux du FN de l’époque. On peut, de la même manière, penser que Gérald Darmanin, qui ne se cache pas d’être de droite, avec cet arrêté, courtise lui aussi la frange la plus conservatrice de la population. » Sauf que cette fois-ci, on est passé de la dénonciation à la censure...
Bien trop petit de Manu Causse était toujours disponible à l’achat sur le Pass Culture, avant de disparaître dans la journée du 21 juillet – et pour cause, l'application est réservée aux jeunes de 18 ans et moins. En soutien à l’auteur, autant qu'en opposition à la censure, le hashtag #whenIwas15 a été utilisé par des acteurs du monde du livre. Le principe : raconter une anecdote de ses 15 ans, afin de bien rappeler que les questions sexuelles ne sont pas l’apanage de la majorité civile.
À LIRE - La sexualité interdite en littérature jeunesse ?
Rima Abdul Malak a été reconduite à la tête du ministère de la Culture, à la suite du dernier remaniement ministériel. Elle se maintient à la tête du « ministère de ce qui donne du goût et du sens à la vie ». En revanche, toujours aucune réaction ni de sa part ni de son cabinet quant à cette censure, trop contente de cette reconduction certainement. Un silence abyssal, qui confine au ridicule.
Crédits photo : André Gill — BNF / Domaine public
DOSSIER - “Bien trop Petit”, le livre qu'a censuré Gérald Darmanin
Paru le 21/09/2022
233 pages
Thierry Magnier
15,90 €
Paru le 01/08/2011
1277 pages
Editions du Cercle de La Librairie
75,00 €
Paru le 08/09/2022
164 pages
Libertalia
10,00 €
Paru le 25/01/2023
384 pages
Calmann-Lévy
25,50 €
Paru le 01/09/2020
174 pages
Double ponctuation
14,00 €
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NAUWELAERS
21/07/2023 à 21:52
BINGO et félicitations à Hocine Bouhadjera pour cette chronique factuelle -qui prend parti, certes mais formidablement bien documentée, grâce aux éclaircissements d'un vrai spécialiste, loin de certains ineptes péroreurs de forums.
Du travail de très haut niveau que je salue: bravo !
Là on en apprend vraiment plus, merci.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Aurelien Terrassier
22/07/2023 à 07:45
Pas un mot de Rima Abdul Malak c'est bien dommage. Pour rappel aussi, la ministre de la culture a pourtant dénoncé que les députés d'extrême droite du Rn voulaient conditionner les aides du CNC sur les films historiques dont on imagine très bien le contenj. Mais là étant donné que son collègue Gérald Darmanin, Rima Abdul Malak n'en dira rien par solidarité gouvernementale.
Verdelot
22/07/2023 à 08:02
Moi j’ai lu à haute voix les 2 extraits que vous avez cités à plusieurs personnes (adultes) en leur demandant de trouver quel en était l’auteur. Première réaction : « c’est mal écrit » ce que je trouve aussi. D’accord c’est un ado qui écrit. Puis les auditeurs de ce texte ont cité dans l’ordre : Sade, Barbara Cartland, et un auteur dont je ne me souviens plus du nom. Quand j’ai dit que cela était extrait d’un texte pour adolescent (donc classé comme livre pour la jeunesse) j’ai regretté de ne pas avoir de caméra sous la main pour filmer la tête de ces auditeurs… Franchement… Comment pouvez-vous prétendre que cette description d’une relation sexuelle, où domination, violence, soumission de la jeune fille soit une représentation d’une sexualité consentie et riche de sensations gratifiantes ? Sans parler de l’absence totale de tendresse (ne soyons pas de droite ce que sous entend tout le débat !) ni horreur d’amour. Oui ce texte n’a rien de pédagogique pour des mineurs. Cette représentation de la sexualité devrait hérisser les féministes (tiens on ne les entend pas) et tous ceux qui accompagnent les adolescents vers une vie d’adulte où la relation a l’autre repose sur l’échange, l’écoute et le respect de l’autre. Et non je ne suis pas de droite, encore moins d’extrême-droite et non je ne lis pas « Oui-Oui » et enfin non je ne suis pas Darmanain ni membre de la Commission (que tous les éditeurs jeunesse connaissent car il en est fait mention sur la page de copyright de quasiment ou peut-être tous les livres de jeunesse).
Bianca
22/07/2023 à 10:13
Il suffirait que l'éditeur mette en ligne le texte pour que la censure n'ait plus d'objet.. on a compris que les chiffres dexposition des mineurs à la pornographie en ligne était colossaux (tiens d'ailleurs, pourquoi?) et que une simple régulation était bien difficile... sur le net point de censure ! Le ministre avec ses petits bras conçus pour brasser l'air serait deux fois plus ridicule.
Cela n'enleverait rien à gravité du sujet (ure administration avec des membres désignés par le pouvoir dit le publiable et le non publiable... ça laisse songeur).
Fatigué --- post 68.
22/07/2023 à 14:14
Par dessus la tête, de la méconnaissance, de l' alienation propagandiste des uns et des autres, et de l' amoncellement d' obstacles à l ' intelligence publique et collective qui s' accumule.
Enseigne t on , oui ou non , la litterature, de langue française, anglaise, americaine, allemande, espagnole dans les lycées et collèges de France ???
Ou ne leur bourre t on l' mou qu ' avec des sous - produits éditoriaux industriels ???!!!!
Ce qui fait que le manga et la bd leur semble l olympie de l ' Expression poétique et artistique !!!!
A 15 ans, normalement, on est en classe de seconde !!!!
Il est donc temps de grandir , et pour ça , il est nécessaire d' en passer par la litterature, la vraie.
La démission publique de l ' enseignement littéraire commence à l ' acceptation et à la reconnaissance scolaire commerciale de la para - litterature dite pour l enfance , et que l ' on prolonge, au passage, , para - scolairement, jusqu ' a la pseudo - adolescence , pour entretenir le fantasme d' une jeunesse , qui est un dressage subjectif --- acculturel.
Toute cette " poubellication " fait fonction d' arbre ou de poutre dans l œil qui cache à tous " la femme nue dans la foret" , de celebre mémoire !!!!, c est a dire , en l ' etat present ---- la Litterature.
Qu il y ait une production littéraire pour la petite enfance, personne ne le nie.
Qu elle se doive obéir à des règles, personne ne le nie , non plus.
Qu il y ait une production pour l enfance, personne ne le nie, non plus.
Historiquement, car ici l ' Histoire fait du bien (!), à condition qu ' on l ' enseigne encore!!!!!...., les editions Hachette et la bibliothèque rose et verte, accomplissaient parfaitement leurs missions.
A remarquer que pour la verte, on y adaptait les oeuvres de la litterature, la grande comme la populaire, Balzac, Hugo,Verne, Dumas, Feval père, Feval fils, Sand, etc....Defoe, Dickens, Brontoe, etc....
On les adaptait pour les enfants et pour les jeunes lecteurs --- entre huit et douze ans, voire quatorze ans....
Ce qui était une première familiarisation avec les grandes œuvres qui élèvent, et non pas maintiennent ou ralentissent ou rapetissent le développement mental de leur lectorat.
Donc la litterature pour l ' enfance, d' accord, mais ça s' arrette a 14 ans , l enfance.
Après, c est autre chose , la naissance seconde à l ' etat de jeune femme ou homme, qui en passe par l ' etape jeune fille, jeune garçon.
Qu on appelle ça l ' adolescence, peut être.
C est effectivement le moment de la
" Bildung ", roman dit de formation -- Goethe, Wedekind .... ( une longueur d' avance pour les Allemands... salut, Dany, au passage !!!).
On a ce qu il faut aussi , ici : le rouge et le noir, la chartreuse de Parme, la fille aux yeux d' or, la duchesse de langeais, illusions perdues, splendeur et misère des courtisanes, notre Dame de Paris, madame bovary, l' éducation sentimentale, la femme et le pantin, (certaines œuvres de Michel Tournier, dont Vendredi ou les limbes du pacifique, Pierre Jean Jouve, et d' autres, dont l immoraliste, Isabelle, et autres de Gide, de Proust, aux armes intellectuelles, citoyens..
!!!! etc ... ).
Il suffit du courage intellectuel à adapter les programmes à l age contemporain de la jeunesse actuelle, et à la volonté politique d' avoir des programmes d' éducation littéraire , et de les soutenir.
Que l on cesse les lanternages avec toute la para - litterature, qui ne fait qu ' entretenir quelques fantasmes, dans lesquels et par lesquels peuvent se glisser quelques dérapages , ou quelques actes délibérés , en lien ou non avec des groupes d' intérêts financiers, en terme de marchés à créer, ou à gagner, de paraphilies aussi , incontrôlees , c est a dire inabordees telles, parentalement ou scolairement, et parcequ ' inabordees telles langagierement , sevissant sournoisement.
Qu on cesse de se parer culturellement de pacotille diverses , en laissant accroire que 68 en est le responsable , et taisant la récupération bourgeoise et moyenne bourgeoise de 68 , à qui revient en France, la palme d' or, et ce, dés 1976.
Les curieux , s' il en reste , chercheront les références.
Et si on joue au jeu des familles, alors on y joue correctement : effectivement, il existe un devoir parental !
Soit qu ' on se refuse à ce que les pouvoirs fassent n importe quoi des enfants , et donc on contrôle, ce qui leur arrive dans les mains avant que ça ne leur file dans la tête, et on discute avec eux, et on donne les raisons , pour lesquelles on pense que c est mauvais pour eux, en leur apprenant aussi la duplicité, et qu ils sont dans un monde qui ne leur est pas forcement favorable, quoi qu il en dit,
Ou , on se mefie de tout, et on contrôle aussi, pour une majorité droitière, a l ' aise, Blaise .....!!!!!
Mais on cesse de pleurnicher, en reportant et projetant tout sur les autres....
A propos des autres, --- '" la liberté, c est aussi la responsabilité individuelle , tant a l égard de soi que des autres "", Sartre , approximatif, mais l 'x
l ' esprit y est, oye !!!
Le " Nom du Père " qui oriente en structurant, parcequ' il ferme des issues qu il suppose négatives.
ET plutôt un nom du Père, que rien.
Sa contestation ( qui viendra ) empruntera , elle aussi, des lors, les chemins de la voie nominale du Père, la " bonasse ", plutôt que la Trique.....
Qu on cesse de se coller sous l ' armoire, volontairement, sans plus pouvoir la soulever, l ' armoire des " " apocryphies " " livresques......
Quelle turpitude que d' invoquer la mise en question de la Liberte d' Expression , a propos de " poubellication " !!!! , de pseudo - litterature enfantine ou pour adolescents, ( ou pas ), le "ou pas " , devient farcesque, mais grotesque ...
Quelle turpitude que d' avoir dû ressusciter une telle loi qui date de Vichy, et qui fût remise au jour de la 4 ieme , de maniere ideologiquement trouble , pour attaquer Bud Rodger, Mandrake, Batman, Flash Gordon, Dick Tracy, Superman, Zorro, aussi, pourquoi pas.... !!!!
Ah, Zorro, tout une epoque....!!!
Salut aussi , à De la Vega !!!!!!