Le Collège de France proposera du 9 mai au 30 mai 2023 — de 17H30 à 18H30 — un cycle de conférences avec Orhan Pamuk. Les séminaires sont ouverts au public, et réalisés en anglais avec traduction simultanée en français.
Le 25/04/2023 à 12:07 par Dépêche
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Publié le :
25/04/2023 à 12:07
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Orhan Pamuk, écrivain et essayiste de renommée mondiale, traduit dans plus de cinquante langues, a reçu le prix Nobel de littérature en 2016 pour l’ensemble de son œuvre.
Titulaire de la chaire Robert Yik-Fong pour les humanités à l’université de Columbia, New York, il est l’auteur de nombreux romans, dont Cevdet Bey et ses fils (1982, trad. Valérie Gay-Aksoy), La Maison du silence (1983, trad. Münevver Andaç), Le Château blanc (1985, trad. Münevver Andaç), Le Livre noir (1990, trad. Münevver Andaç), La Vie nouvelle (1995, trad. Münevver Andaç), Mon nom est Rouge (1998, trad. Gilles Authier), Neige (2002, trad. Jean-François Pérouse).
Et Istanbul, souvenirs d’une ville (2003, trad. Savas Demirel, Valérie Gay-Aksoy et Jean-François Pérouse), Le Musée de l’innocence (2008, trad. Valérie Gay-Aksoy), Cette chose étrange en moi (2014, trad. Valérie Gay-Aksoy) et La Femme aux cheveux roux (2016, trad. Valérie Gay-Aksoy).
La traduction de son dernier roman, Les Nuits de la peste (trad. Julien Lapeyre de Cabanes), est sortie en mars 2022, chez Gallimard qui a publié la majorité de ses ouvrages.
Orhan Pamuk est invité par l’assemblée du Collège de France sur proposition du Professeur William Marx. Ces conférences sont organisées avec le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France du ministère de la Culture.
Il donnera, au Collège de France, 4 conférences, gratuites et ouvertes au public, sur son art de romancier :
- Le 9 mai 2023 : « Commencements » (« Beginnings »)
- Le 16 mai 2023 : « Le paradoxe du romancier » (« The Paradox of the Novelist»)
- Le 23 mai 2023 : « Inventer et développer un personnage » (« Inventing and Following a Character »)
- Le 30 mai 2023 : « Créativité et maîtrise » (« Creativity and Control »).
Crédits photo : Orhan Pamuk/Fronteiras do Pensamento (CC BY-SA 2.0)
Paru le 22/10/2015
976 pages
Editions Gallimard
11,60 €
Paru le 30/09/2010
475 pages
Editions Gallimard
9,40 €
Paru le 17/11/1999
259 pages
Editions Gallimard
8,20 €
Paru le 13/06/2007
716 pages
Editions Gallimard
11,60 €
Paru le 17/10/2000
444 pages
Editions Gallimard
8,70 €
Paru le 23/04/2003
740 pages
Editions Gallimard
12,90 €
Paru le 05/04/2007
624 pages
Editions Gallimard
10,40 €
Paru le 10/05/2007
445 pages
Editions Gallimard
24,00 €
Paru le 27/09/2012
824 pages
Editions Gallimard
11,60 €
Paru le 07/03/2019
832 pages
Editions Gallimard
11,00 €
Paru le 20/08/2020
352 pages
Editions Gallimard
9,20 €
Paru le 10/03/2022
688 pages
Editions Gallimard
25,00 €
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Louise Delisle
26/04/2023 à 04:38
Ces conférences seront-elles enregistrées? Peut-on espérer y avoir accès de l'autre côté de l'Atlantique (Canada)?
Reshad Nazroo
26/04/2023 à 18:07
Intéressante initiative, car la littérature turque moderne mérite d'être mieux connue internationalement, ne serait-ce que pour son tiraillement entre tradition et modernité. À ce titre, on peut citer quelques noms célèbres, notamment Yachar Kemal ("L'herbe qui ne meurt jamais", prix du Meilleur livre en 1978) qui parle des paysages d'Anatolie, du Taurus; Nazim Hikmet, poète engagé communiste d'origine kurde et polonaise, Yilmaz Guney le cinéaste pour ses films politiques et finalement Orhan Pamuk, avec qui j'ai plus d'affinités électives à cause du même âge. Lui est né en juin et moi en juillet 1952. Nous sommes passés par Istamboul pour aller à l'Île Maurice, notre pays natal, juste avant la pandémie en 2019 - par Turkish Airlines - et l'on peut sentir le riche héritage de l'empire ottoman dans l'immense marché traditionnel intérieur du nouvel aéroport moderne Attaturk.
Reshad Nazroo
28/04/2023 à 21:10
En passant à bien y penser, il faudrait plutôt parler "d'interprétation simultanée" au lieu de "traduction simultanée" dans le cadre de ces futures conférences, et ce parce que ce sont deux techniques, deux processus de passage d'une langue à une autre (ici plus précisément de l'anglais au français) tout à fait distincts dans la pratique.
Reshad Nazroo
29/04/2023 à 22:21
Un petit rectificatif d'ordre épistomologique : la "traduction simultanée", tout comme la génération spontanée, n'existe pas à l'état naturel. Il faudrait plutôt parler ici de "interpretation simultanée" ou " consécutive", telles qu'enseignées à l'ESIT (École supérieure d'interprètes et de traducteurs, qui autrefois était sise Porte Dauphine, dans le XVIe arrondissement à Paris). Et qui font appel à des processus et techniques cognitifs bien distincts.