#Economie

Moi je lis de la merde, et je vous emmerde

On connaît la chanson, ses paroles et son refrain : ne pas juger un livre sur sa couverture, ouvrir avant de critiquer (si seulement…), attention aux préjugés, etc. Quand le monde moderne pousse à sortir de sa « zone de confort », voire de se « mettre en danger », pour le lecteur, qu’est-ce à dire ? Passer de Paul Valéry à Thomas Piketty ? Peut-être bien… mais pas seulement. 

Le 13/01/2023 à 18:09 par Nicolas Gary

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Publié le :

13/01/2023 à 18:09

Nicolas Gary

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ActuaLitté

Les goûts et les couleurs, pas toujours simples : rien de plus personnel qu’une lecture, entre ce que l’on y trouve et ce que l’on y apporte. Ouvrir un livre revient à prendre le risque de la déception : quand on imagine que les éditeurs ont produit 109.480 titres en 2021 (dont 39.903 nouveautés), l’idée d’un 100 % de bons livres est ridicule.

Surtout que… bon livre, bien malin qui parviendrait à le définir : celui qui se vend ? Celui qui nourrit l’esprit ou qui l’aiguise ? Celui qui fait passer le temps ? Celui qu’on a envie d’ouvrir pour y retourner ? Ou encore, celui qui méritera de constituer plus tard un élément du patrimoine littéraire, devenant un classique — de ces ouvrages qu’on peut enseigner… au risque de dégoûter les gamins de la lecture ?

Aborder le verre à moitié, voire complètement vide demeure l’unique moyen d’une bonne surprise. Et comme le disent nos voisins helvètes : être déçu en bien. (NdR : on me signale dans l'oreillette que cette expression serait spécifiquement vaudoise, selon les uns, genevoise, selon les autres... Ah, les querelles linguistiques !)

D’autant que se tapit, sournoise, derrière cette notion de « livre de merde », toute la pédanterie qui, elle, nuit au secteur. Celle qui consiste à se pincer le nez en parlant des romans de Marc Levy (alors qu’en réalité, c’est tout le contraire). Mais remplacez dans les soirées mondaines par tout autre nom, et l’effet escompté demeure : on acquiesce avec un hochement de tête entendu, dans un entre-soi de bon aloi.

Personne n’a oublié le sort réservé à Virginie Grimaldi par les prétendus journalistes-chroniqueurs du Masque et la Plume l’an passé sur France Inter. Ah, Saint-Germain des Près, ton univers impitoyable… Je garde, ému, le souvenir de cet ami dyslexique qui disait « germinopratin », avec le roman Germinal en tête, au lieu de « germanopratin ». Certainement pour parler d’une certaine misère humaine…

Alors, ces livres de merde, que sont-ils ? Ou plutôt : comment les repérer ? À quand le Dictionnaire des ouvrages respectables que l’on doit avoir lus ? Horreur : ça existe déjà. Mais ce type de publication ne relève-t-elle justement pas de la catégorie « livre de merde » ?

ActuaLitté le clame depuis 15 ans maintenant – et dans la continuité de toutes celles et tous ceux qui l’ont répété avant nous : «Lisez… Mais Lisez, bordel !» Et cela n’a rien d’une injonction comminatoire : c’est une invitation aux réjouissances les plus folles. Le bonheur d’un nanar ou d’une production de série Z, a tout autant de mérite que l’intégrale de Proust.

« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille », mais on choisit ses lectures. Et la diversité qui existe devrait inciter chacun à parcourir tout ce qui existe, en changeant de braquet. Je repense à toi, qui déteste les épinards, et qui s’est goinfré de samoussas qui en étaient garnis. Il a suffi d’un beignet pour te faire changer d’avis et quand tu as demandé ce qu’il y avait dedans, tu n’en revenais pas…

Tout est là : la recette pour franchir le pas.

Et pour les autres, facile : une vie ne suffira jamais à tout lire, opposera-t-on. Juste. Très juste. Pour autant, se cantonner à ce que l’on aime, ce dans quoi l’on se retrouve, revient à se maintenir dans un confort intellectuel. Umberto Eco (petit argument d’autorité irréfutable… j’adore), assurait que pour se détendre, il lisait Engels. Quand il cherchait du sérieux, il passait sur Corto Maltese.

Deux références, aujourd’hui admises dans l’intelligentsia, comme acceptables : la porte vous est ouverte, vous faites partie du cercle des initiés, vous avez les codes.

Mais en dépit de l’huile de palme, du sucre et du reste, qui n’a jamais glissé une cuillère dans un pot de Nutella ? Délectation coupable, régression délicieuse et pourtant : quel bonheur. Oui, il existe une multitude de pâtes à tartiner au chocolat et aux noisettes. Nul n’est contraint à l’excellence. Et surtout pas dans l’idée de briller ou jeter de la poudre aux yeux.

J’ai lu Françoise Bourdin, jetez-moi des cailloux. J’ai adoré l’Alchimiste, pendez-moi. Je suis convaincu que les relations amoureuses dans les romans de Musso s’articulent autour de la théorie économique d’Adam Smith (ou la main invisible du marché), brûlez-moi.

Ou essayez. Par-delà ces trois exemples, il y a tant de rencontres que l’on se refuse pour des raisons… de merde.

Crédit photo : Egon Schiele, Mère avec deux enfants III (1915-1917) - ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 

Et puis rendons à César ce que le titre de cet édito lui doit, délicatement paraphrasé de sa chanson : Monsieur Katerine, c'est toujours un plaisir.

35 Commentaires

 

Lyo

13/01/2023 à 18:46

Les goûts c'est très subjectif en lecture. Pour celles et ceux qui ne jurent que par la soit disant littérature, il ne faut pas oublier que certains écrivains comme Emile Zola étaient très détestés à leur époque.
D'ailleurs, si Emile zola était de notre époque, il se ferait démonter par BFMTV et toute la clique des journalistes parisiens.

Lecteur avant tout

13/01/2023 à 21:31

J'allais l'été chez une tante qui ne lisait que du Harlequin, j'ai le souvenir de sa bibliothèque pleine de cette seule collection. Je les dévorais, et même si on connait le scénario par cœur, on attend fébrilement le moment où les lèvres finissent par s’effleurer pour finir en baiser fougueux. J'ai dû en lire une cinquantaine sur plusieurs vacances, très bon souvenir de ces journées et de ses nuits où j'étais un homme extra ordinaire courtisé et tombant amoureux de la plus belle femme du monde.

L' albatros.

13/01/2023 à 23:20

Rien de neuf sous le soleil !

----Rien que que du nouveau ........ !!!


En allant vite , tout pourrait se jouer en littérature de langue française autour de Balzac ( honoré de ) , de Victor Hugo, de Théophile Gautier, et George Sand.


Eux , comme ecrivains, s' adressent à tous, à un tout - lectorat - , de niveau homogene : savoir lire -- mais du point pour chacun d' entre eux d ' un savoir dire et d ' un savoir écrire, savoir exprimer qui constituent leur manière, ou Style -- comment un sujet s' aborde ou se materialise en la narration d' une ' histoire ', et nous présentant - personnages, lieux, conditions, en des suites de situations , commentées , et par les personnages, ou implicitement ou explicitement par le ou la narratologue.

La fonction du chœur en littérature antique theatrale, essaimée - dans le Roman.


En parallelle , Dumas, Ferry Gabriel, Sue, Soulié, Feval, Ponson du Terrail, et autres qui se différencient, eux, par la nécessité quotidienne de rédiger une page , imprimée, le jour même.

On passe moins de temps -- dans le descriptif des lieux et le portrait physique , en insistant plus sur l ' action, donc le comportement, et pris dans des situations et tendances , plus grosses, plus brutales de coffrages , moins affinées , moins subtiles.

L' expression langagiere ecrite réduit sa syntaxe et son lexique, son adjectivation, et le champ de sa complementation.


Il faut tenir en haleine au jour le jour, a la semaine ou au mois le lectorat.

Ce qui fait surgir deux catégories d' Ecrivains.

--- Ceux qui écrivent dans la plus grande liberté temporelle , gagnant leurs vies autrement --- dans ' le feuilleton ' - salons de peinture , sculptures, gravures, théâtre : scenes lyriques, chorégraphiques , musicales ou exerçant un métier quelconque jusqu a ce que la vente république de leurs œuvres leur permettent de ne plus- se salarier .


--- Ceux qui vivent de leurs publications--- au jour le le jour.

La fonction subjective de la projection mentale à l ' oeuvre dans la composition d' une histoire, l ' élaboration de personnages, de situations , tous tenus par les implications d' un sujet venant à occuper le champ mental des ecrivains est exactement la même pour tous les ecrivains, toutes catégories confondues.

C est dans la temporalite materialisante , qu' ils different entre eux.
Passant , en un rapport a la langue , accéléré, pour les salariés romanesques journaliers alors que les semi- artisans romanesques fonciers prennent leur temps manuscritement dans la variation corrigée phrastique, paragraphique, chapitrale.


Le facteur divisant : le rapport à la langue soit comme Expression langagiere ecrite romanesque soit comme narration romanesque d' histoires à sujets.

Une nuance, une demie - teinte.




Un autre côté est la Critique - litteraire journalistique , ou universitaire, ou revues specialisees , et là, la dimension de l Histoire Littéraire jaillie : la référence du Memorable Evenementiel --- repérage, identification, suivi, filiations et dérivations :

Les sujets traités dans les genres d' histoires, et leurs genres narratifs dramaturgiques , et leurs genres tonaux, le tout constituant l ' expression langagiere ecrite litteraire , donc faisant la Litterature dans la langue ou l ' idiome, toute invention de genres y faisant rupture et création, donc Histoire.


Ou pour le lectorat multiple - l ' abord d' un sujet dans une histoire et dans une attention moindre au rapport à la langue entretenu, ainsi qu ' aux genres d' histoires, aux genres narratifs - extra, intra , polyactance, monoactance, indirect libre, etc...-- et aux genres tonaux en rapport ou non aux sujets, etc....



Où se situe t on aujourd' hui pour parler littérature ?


Les Dumas, Feval, Sue, Soulie contemporains dépendent plus de leurs maisons d' edition à nourrir que de leurs journaux- feuilletons, mais ils n en sont pas moins salariés et piliers romanesques pour leurs employeurs contractuels.

Les artisans romanesques fonciers deviennent rares, et c ' est toute la littérature , et de langue comme d' expression qui se modifie sous nos yeux.

C est pas la valeur des ouvrages qui sont en jeu et font problèmes.

C est l ' Expression Langagiere Ecrite Litteraire comme Champ de L Expression Humaine qui se rétrécit au profit hegemonique de la narration editoriale competitive d' histoires à sujets, qui ne pourra négliger en un temps futur de commande la question spécifique des genres.











laowai

14/01/2023 à 06:00

Antoine Goya avait une vidéo sympatoche au sujet

https://www.youtube.com/watch?v=PsdFLrTmWb8

Marie

14/01/2023 à 08:08

Pourquoi cette agression du titre avec ces mots?
Les goûts sont absolument subjectifs, en matière de lecture notamment, c'est pourquoi les conseils et avis ne comptent guère pour moi.
Pauvre Egon Schiele, il ne méritait pas cette "Une" pour illustrer un propos!

Vernodure

14/01/2023 à 09:55

Il est bien triste de penser que certains choisissent leurs lectures en fonction des élucubrations des tristes sires et dames qui officient au masque et la plume. Quand on s'enthousiasme sur le degré zéro de la littérature que représente Annie Ernaux, on a vite compris à quel genre de critique on a affaire.
Et arrêtons de dire "les goûts et les couleurs". 90% de l'édition de romans consiste en une série de nanars tout juste bons à réchauffer le cœur des générations actuelles neurasthéniques et décérébrées par le culte du moyen. Bouffe insipide, travail insipide, sexe insipide, musique insipide, le tout dicté par les canons du nivellement par le bas voulu pour éduquer les masses. Oui, on peut passer sa vie à lire du Despentes, du Houellebecq, du Foenkinos, du Musso... Mais on ne peut pas parler du même art que celui qui inonde les pages d'un Faulkner, d'un Giono, d'un Thomas Wolfe, d'un Melville ou d'un Conrad. Deux mondes opposés, l'un qui endort et qui n'apporte rien, l'autre qui ouvre et qui donne le vertige. On peut certes lire de la merde et emmerder les autres mais il est préférable de lire de bons bouquins sans cesse d'emmerder les autres. Cela évitera de poursuivre le nivellement par le bas perpétuel. Et surtout cessez d'écouter le masque ou de regarder cette masque de la Grande Librairie qui n'a rien de grande et surtout pas l'ambition - à l'image des livres de ses invités.

Lecteur impénitent

14/01/2023 à 12:05

C'est quoi ce discours snob et élitiste. Oui on a compris que vous saviez ce qu'est la littérature et je vous imagine très bien citer les grands écrivains pour montrer à tous que vous les avez lu. Moi aussi et certainement beaucoup plus que vous mais vous savez que la culture c'est comme la confiture.
Comme le titre de cet article le résume très bien, la lecture est avant tout un plaisir et il y a toujours des plaisirs coupables.
J'avais un jour un stagiaire, un grand sénégalais de 17 ans. Un jour j'arrive à l'entreprise en même temps que lui et le voit mettre un livre dans son sac : "tu lis un livre?" et il me répond "non ce n'est pas un livre, c'est la vie de Zlatan". Pour lui un livre était quelque chose de scolaire alors que là il lisait pour le plaisir. Votre discours sectaire aboutit au même résultat.

Lutr

14/01/2023 à 16:00

Vous avez entièrement raison monsieur, je suis lecteur assidu depuis une soixantaine d’années. Pourquoi ? Pour le plaisir... pour passer un bon moment... Le reste c’est du blabla...

Zorro

22/01/2023 à 18:01

Très bon exemple avec Zlatan.
Pourquoi culpabiliser les spectateurs d'un match amateur ? Ça peut être très gai et c'est l'essentiel. Mais ceux là vont ils reprocher aux autres de regarder Real Liverpool ? Les deux ont le droit d'exister et de satisfaire tout le monde. Pourtant chacun conviendra où se trouve la qualité. Des joueurs qui s'entraînent une fois par semaine ou tous les jours. Qui suivent un régime ou qui boivent l'apéro. Etc...
En littérature,le danger est celui-ci. Les publications du foot amateur mangent toute l'édition et ne laissent plus la place aux meilleurs. Comme si sur canal plus,on ne diffusait plus que des matchs amateurs. On ne regarderai plus que les matchs du passé si on aspire à la qualité ( par ex. Céline). Alors y a t'il qq chose à faire ? J'en doute. On ne peut obliger un lecteur à délaisser la paresse ou à renier le plaisir des livres qui n'ont que pour but de les séduire. On ne peut obliger un éditeur qui doit payer ses salariés à anticiper le compteur de ses ventes. On peut renier la qualité ( pas si subjective que ça- le temps la révèle parfois) mais si on peut comprendre le plaisir du loisir, faut il pour autant le célébrer avec les conséquences funestes pour des livres plus profonds plus ardus qui ne trouveront pas de papier pour être imprimés ? On dira que ça n'a pas d'importance puisque c'est ce que le lecteur veut. Peut-être . Mais alors renonçons à la qualité en toute transparence. Et avouons que le plaisir prime sur l'effort,la douleur qui accouchent de bien plus grandes satisfactions.

Alvin LeFaiseur

14/01/2023 à 15:05

Bravo ! belle réponse. bien d'accord avec vous. Et avec la personne qui déplore d'avoir associé si injustement Egon Schiele à cette tribune au fond juste mais si simpliste et caricaturale.

cynorrrhodon

19/01/2023 à 16:44

bien vu

jujube

14/01/2023 à 18:59

C'est curieux comme certains se fâchent parce qu'ils ne partagent pas l'opinion de l'auteur, qu'il soit le responsable de ce texte ou l'écrivain d'un livre qu'ils n'aiment pas.

Les coups de foudre ou les dégoûts d'un lecteur sont rarement éternels et figés. Plus que les (dé)goûts et couleu(vres)rs, opèrent aussi ses changements d'humeur dus à la petite météorologie qui régit sa vie et le choix de ses opinions quant à ses semblables et les objets qui l'entourent.
Ainsi, un livre lu avec ennui et du bout des cils, autrefois, peut se relire aujourd'hui à plein oeil et plaisir.
Tout change, quelle chance!

Marie

16/01/2023 à 08:49

Présentement -et depuis un mois- je lis "Londres" de L.-F. Céline, après "Guerre".Le terme "dégoût" dont vous usez habille tout-à-fait le dernier manuscrit de cet auteur. Mais je n'interromprai pas la lecture (comme je le fais parfois), car, même si elle peut paraître maintenant ringarde, l'écriture de Céline est unique et inimitable.

Pierre Bisbal

14/01/2023 à 20:04

Ne pas se laisser dicter ses lectures quelle belle résolution pour l’année nouvelle !
N’ayons pas honte d’aimer ce que la multitude aime quitte à passer pour un suiveur. N’ayons pas honte d’apprécier ce que tous rejettent quitte à passer pour un excentrique.
N’ayons pas honte du plaisir que nous procure chaque page lue.
N’ayons pas honte des livres qui nous charment même si ces bouquins ne présentent aucune des qualités que l’on est en droit d’exiger après avoir réglé leur prix au libraire.
Aimons les livres sans contrainte.

Fofi

18/01/2023 à 11:24

Merci ! Mille fois merci pour cet article. Je me bats depuis des décennies pour défendre certaines de mes lectures qui ne sont pas, au goût de certains, assez intellectuelles (?).
D'ailleurs, je ne les défends plus, je les savoure égoistement.

cynorrrhodon

19/01/2023 à 09:57

Article trompeur! En effet aujourd'hui on est dans la lecture de masse. 110 000 titres! Comment choisir? Ils ne sont pas tous en vitrine loin de là d'ailleurs! Ce sont toujours les même. Qui sélectionne ces titres ? les éditeurs entre eux qui se cooptent "tiens cette année tu prends le Goncourt et moi le Femina "Prix choisis par des spécialistes on connaît quelques scandales! Qui poussent à la vente? Critiques asservis aux éditeurs par l'intermédiaire des journaux à milliardaires et parfois analphabètes! idem avec certaines émissions littéraires et sympathique présentateurs
" Chère amie votre dernier livre était excellent et celui-ci est encore meilleur... tsouin tsouin et on peut aborder le débat ...
Sincèrement je préfère cent fois Olga Tokarczuk au "livre préféré des français" de Grimaldi une merde sans nom! Bourdin, Coelho et Musso ça se vend bien car c'est facile à lire on ne se prend pas la tête "ça fait passer le temps" c'est dans l'air du temps on ne prend pas le lecteur frontalement on glisse dans ses pantoufles une petite bouillotte pour lui réchauffer les pieds c'est formaté et des émules à ces derniers il y en a des milliers
Voilà tout

cynorrrhodon

19/01/2023 à 10:05

Pour compléter ma critique (j'ai oublié) vous avez un beau titre repris de la chanson "Je Vous Emmerde" de Philippe Katerine vous oubliez simplement que celle-ci reprend fréquemment " Mais je suis une merde"
hum! hum!

lecteur incrédule

19/01/2023 à 10:56

Article trompeur? mais vous ne faîtes que conforter son propos en traitant le "livre préféré des français" (titre d'une émission de télévision de prime time avec un vote type Star Académie) de Grimaldi de livre de merde.
Une critique? mais vous en remettez une couche en traitant aussi de merde ses lecteurs.
Finalement vous êtes totalement d'accord avec cet article et votre seul propos est de dire que vous avez lu Olga Tokarczuk, vous devez être très instruit mais vous manquez un peu de cohérence voire d'intelligence pour ne pas comprendre que vous dîtes la même chose que l'article.

cynorrrhodon

19/01/2023 à 12:25

Lecteur incrédule votre sortie fougueuse et inappropriée mérite réponse
Je n’insulte pas les lecteurs ils sont libres de lire ce qu’ils veulent Je qualifie de « merde » l’ ouvrage, le livre pas l’auteur et encore moins je le répète les lecteurs (voir plus bas) ! Vous par contre, vous déformez mes propos et hâtivement vos tirez les conclusions qui vous intéresse

Je ne suis pas instruit (mais autodidacte). Je suis un prolo: fils de prolo et petit fils de journaliers agricoles. J’ai commencé avec « le club des cinq » et je suis arrivé à Olga Tokarczuk (entre autres) car elle écrit vraiment très bien et des choses encore mieux ( je lis aussi Grimaldi pour voir et autres gnangnan feel good book et même harlequin, toujours pour voir) et ce n’est pas votre cas (pour l’écriture): essayez de finir « le club des cinq » (note je lis « le club » de Pagel qui reprend les aventures du « club des cinq »)
Et puis vous devriez avoir honte de répondre par des insultes concernant ma personnalité (bête et incohérent) alors que votre développement sur le « sujet » est insipide et du niveau de CP1 avec un raisonnement pour le moins inquiétant. Vous êtes hors sujet
Cette réponse insultante et quasi instantanée est la preuve que vous vous êtes senti mouché derrière votre ordinateur
Allez faites acte de contrition ! ça arrive !Mouchez vous un bon coup et allez faire un tour !
Au Modérateur du site
Il y a des gens comme ça sur votre site ? c’est sidérant! Je n’y crois pas j’en suis incrédule! Éduquez vos lecteurs svp !Mon dieu !

lecteur débile

19/01/2023 à 13:55

Alors tout d'abord je n'opposerais pas forcément instruit et autodidacte puisque ce dernier s'est instruit tout seul et se caractérise justement par des connaissances étendues tout comme le premier.
Essayons donc de vous comprendre :
le titre de l'article est " je lis de la merde et je vous emmerde"
vous ajoutez que le complément de la chanson dont il est inspiré est "je suis une merde"
et si je vous suis, la personne qui dit cette phrase est une merde?
non j'ai raté un truc? vous insultez donc bien de merde les lecteurs qui lisent les livres de merde, non?
J'attends avec impatience vos éclaircissements.

cynorrrhodon

19/01/2023 à 15:50

"tout comme le premier." certes mais avec beaucoup plus de difficulté car le milieu ne se prête pas du tout à la culture
Pour la suite vous feintez et attaquez sur un autre plan.
Je vous suis
Non pas « un complément » mais un élément de la chanson reprit comme un leitmotiv. Si c’est répété c’est important et donc je ne me permets pas de douter de celui qui le dit Il en assume la paternité !Mais quel rapport avec les lecteurs ? Vous avez un problème de logique ?

Votre début de réponse était correct vous avez cherché à comprendre Certes c’est bien mais vous avez du mal à y arriver Faites un effort !
Et si votre début de réponse était correct malheureusement vous êtes bien vite retombé dans vos mauvais travers: l’insulte
Donc vous avez un problème de compréhension et vous êtes insultant ça fait beaucoup De plus vous vous permettez d’être impatient et autoritaire.
Apprenez à être réfléchi et courtois vous verrez vous n’y perdrez pas

lecteur fatigué

19/01/2023 à 16:15

Les lecteurs qui lisent Grimaldi et qui sont l'objet de cet article.
Relisez-moi, je ne vous insulte pas, je vous démontre que par une association logique votre commentaire revient à traiter de merde ses lecteurs. C'est toujours un plaisir.

cynorrrhodon

19/01/2023 à 16:50

Je crois que j'ai confondu lecteur incrédule et lecteur débile mais bon l'un n'empêche pas l'autre et ma réponse vaut pour l'un et pour l'autre

cynorrrhodon

19/01/2023 à 17:19

Est-il venu à l’esprit de Nicolas Gary que certains et il y en a beaucoup préfèrent la qualité à la facilité. Il y a pâte à tartiner et pâte à tartiner en effet mais je suis sûr que Nicolas Gary donne à ses enfants de la pâte à tartiner bio ou avoisinant pas l’infâme produit ou il n’y a pas de cacao mais que des produits synthétiques (ça existe malheureusement) . D’autre part Nicolas Gary parle hypocritement d’une petite élite prétentieuse « entre-soi de bon aloi » qu’il fréquente certainement en qualité de directeur de la publication de ActuaLitté et non de lecteurs passionnés par la littérature qu’il méprise tout autant
Un peu de respect pour ceux-là ils consomment certainement plus que les autres amateurs de « livres de merde » tout en lisant des ouvrages consistant de 1000 pages comme « le livre de jacob », lisant aussi vite qu’un lecteur de livre de Grimaldi
Et donc pour vous, pour sortir de « sa zone de confort » il faut lire de la merde ? Vous le faites vous ? Pour le business oui mais pas pour le plaisir quand je vois que vous faites un article insolite sur un italien qui écrit des livres à l’envers : un record dites vous ! Et vous donnez des conseils aux autres

lecteur admiratif

20/01/2023 à 10:46

1000 pages? vous avez lu un livre de 1000 pages !!! mais vous êtes vraiment extraordinaire. Actualitté devrait vous consacrer un article.

cynorrrhodon

20/01/2023 à 12:50

Lecteur incrédule, débile et admiratif bonjour (n’oubliez pas de faire preuve de civilité avant d’essayer d’écorner votre interlocuteur. Faut tout vous dire mais bon vous êtes quelqu’un de plaisant )
Non 1040 pages exactement et ce livre est numéroté à l'envers ce qui va faire plaisir à Nicolas Gary et puis je ne l’ai pas lu d’une traite car cela ne se fait pas, il est difficile. Et puis si c’était le seul. J’arrive bien à lire Grimaldi pourquoi pas Olga Tokarczuk vous par contre... je ne sais pas... Essayez mais surtout ne commencez pas par la fin vous n’allez rien y comprendre
Sur le contenu du sujet vous n’avancez pas beaucoup. Je concède que vous faites des progrès : de l’insulte vous passez à l’admiration, feinte certes mais admiration quand même. Vous êtes donc un peu moins débile mais toujours incrédule.
Merci pour la lecture que vous m’offrez Ce petit moment me met en joie pour la journée
Au fait je viens de comprendre le sens du titre de Grimaldi « il est grand temps de rallumer les étoiles» mais elle a commis une maladresse elle aurait du dire « ...les lumières »
Allez donc travailler un peu plutôt que de perdre votre temps à essayer de faire de l’esprit derrière votre ordinateur.
Amitiés

lecteur insitant

20/01/2023 à 13:34

Vous avez réussi à lire 1040 pages !! Vous avez tout compris? car pour la seconde fois vous m'accusez de vous avoir insulter ce qui est faux.
Alors si vous voulez dépasser votre record, je vous conseille la lecture des Bienveillantes, du Compte de Monte Christo et du Seigneur des anneaux qui font tous plus de 1500 pages. Vous pourrez alors vous attaquez à des œuvres de 1000 pages un peu plus difficile comme les frères Karamazov ou Guerre et paix. Évidemment je les ai tous lu ainsi que quelque autres milliers de livres. Mais de temps en temps, je lis un SAS ou un Chattam pour le plaisir.

cynorrrhodon

20/01/2023 à 14:42

Lecteur incrédule, débile, admiratif et insistant
Vous avez beaucoup lu ça se voit mais qu’avez vous compris? Question légitime car en effet vous avez mal lu ma réponse.
je ne vous accuse pas une seconde fois de m’insulter mais au contraire reconnaît que « vous êtes passé de l’insulte à l’admiration » allons allons
Pour les 1040 pages c’est surtout la page 1010 et 1012 qui m’ont posé problème. Quand à vos lectures proposées ça fait belle lurette que je les ai lues et relues pour certaines
Vous avez réussi à lire tout ça? Je reconnais que vous avez de très bonnes lecture vous remontez dans mon estime
Moi pour la détente c’est San Antonio et Grangé
En fait c’est vous qui êtes une sommité en littérature. Je vais essayé de contacter Actualitté pour qu’ils vous ménagent une émission télévisée chez Augustin Trapenard .
Au fait Lecteur incrédule, débile, admiratif et insistant le « Compte de Monte Christo » est-il au crédit agricole ou à la BNP ?
Cristo sans H après le C
Tiret entre comte et Cristo
Les titres de noblesse ne prennent pas de majuscules
Sur quatre mots quatre fotes d’ortograffe: vous lisez trop vite! Coté érudition vous cartonnez, coté orthographe ... hum! hum! Surtout avec un correcteur automatique Comment faites vous?

Ah ah ah J’ai du mal à comprendre que vos parents vous laissent vous exprimer tout seul sur internet! Ah ah ah

Tenez un extrait du «livre de merde» (j’utilise les termes de Nicolas Gary)de Grimaldi
«J’ai acheté cinq petits trolls dans une boutique de Svolvær. C’est le souvenir typique que l’on trouve partout en Norvège...Chloé et Lily sont différentes. Elles auront des trolls différents.»
Ah ah ah Moi je viens de trouver le mien!

Christelle55

20/01/2023 à 08:26

Bravo pour votre article que je lis ce matin à la suite de celui qui est paru dans Le Figaro et qui m’a consterné. Pourquoi tant de critiques et de haine envers les auteurs Musso et Lévy ? Moi qui appréciais certaines publications de ce journal, j’en reviens car au final critiquer c’est auteurs revient à critiquer les lecteurs. Un manque de respect effarant et honteux.
Merci pour votre article qui m’a réconforté il faut le dire.
Vous avez totalement raison, laissons les lecteurs choisir leurs lectures. Il est souhaitable d’inciter à la lecture dans notre monde dirigé désormais par le numérique, abreuvé d’informations si vite remplacées, inondé par les réseaux sociaux. Bref, un livre reste une expérience personnelle. Une histoire parlera au cœur d’un lecteur et pas à un autre. Notre jeunesse a besoin de lire mais est souvent dégoûtée de devoir travailler dès le collège sur des œuvres dont le français leur ait inconnu. Il est évident qu’ils doivent découvrir nos grands auteurs des 18 et 19eme mais présentons leur aussi des œuvres contemporaines avec des styles d’écritures différents pour tous les goûts. Le débat serait alors ouvert et très intéressant entre élèves et professeurs. Mon fils a 13 ans et il aimait lire plus jeune, depuis qu’il est au collège il rechigne car les lectures qui lui sont proposées (Molière, Marivaux, Maupassant…) l’ennui et il n’arrive pas à se projeter dans ces histoires et intrigues d’un autre temps. Alors quoi ? L’éducation nationale n’a pas sa part de responsabilité dans tout cela ? Donc si des lecteurs francophones aiment lire Musso ou Lévy ou Grimaldi et bien d’autres estampillés comme des « nuls » par Le Figaro, j’applaudis car ils lisent, prennent une pause dans leur journée écrasante, déconnectent, vibrent peut-être, pleurent, se réjouissent d’une belle histoire d’amour au fameux happy end qui les fait rêver. Laissons le libre choix et arrêtons de juger. C’est typiquement français de toute façon, la réussite est critiquée dans notre pays. C’est désolant. Je ne suis pas pro américain mais je leur reconnais l’esprit d’entreprise qu’ils valorisent toujours. Vous réussissez ? On vous félicite. Tout le contraire en France où vous êtes très vite jalousés et démontés sur la place publique. Donc voilà ! On en est là aujourd’hui à découvrir dans nos actualités Google un titre racoleur comme celui du Figaro, merci à vous Actualité pour venir contrebalancer ces propos. Je m’inscris à votre newsletter. Bonne continuation à toute votre équipe. Christelle

Stéphane

20/01/2023 à 18:27

Merci !
Comme Pennac, vous êtes pour la lecture-plaisir (disponible dans toutes les bonnes médiathèques).

L' albatros.

21/01/2023 à 18:32

----- ----- Doit donc être très important le phenomene de la quatrième page de couverture de tout ouvrage imprimé disposé sur un comptoir de librairie , par rapport à la somme versee pour l' acquérir :


1) une présentation de l' ouvrage : son sujet, traité par le biais de tel type d' histoire, et matérialisées ( le sujet et l' histoire ), selon telle forme compositionnelle de narration et rédigée ( l' histoire ) de telle manière.

Comme information - litteraire -- et dont la fonction est d' informer le lectorat au regard de son goût ou plaisir supposé.


2) une notice sur le / la romancier-e.

3) une petite somme bibliographique, au cas ou l ' on ait eu plaisir a lire l' ouvrage acheté, et que l on ait eu le désir d' en lire d'autres de l' auteur(e).



Souvent il n y a qu un extrait de l' ouvrage , plus ou moins long, en regard d' un coût assez dispendieux parfois pour certains budgets , extrait par lequel on arrive mal à se faire une idée de l' ensemble , et surtout de savoir si ça va nous plaire.....


On hésite à acheter l ' ouvrage, et les bibliothèques publiques ne le proposent pas toujours, dans les rayons de nouveauté.

Parce que il y a sans doute un filet qui retient certains ouvrages par rapport à d'autres , ou bien que l'on ne trouve plus sur ces mêmes rayons.



INFORMATION LITTERAIRE --- plutôt que Critique Littéraire, alors peut être.


C est la bourse ou le portefeuille qui nuisent le plus souvent au geste libre de l' achat, sans compter le fait du temps, du temps imparti libre restant au corps et au cerveau pour une rencontre prolongee ouvrant ou engageant à une disponibilité totale.

Lire est aussi la disposition pratique de l ' usure de beaucoup , beaucoup de temps.

D' ou , quand même l' importance d' une information donnee, en amont.

Pour ceux qui ne disposent pas d' un gros budget.


Par ailleurs, la littérature, c est ce qui se publie de ce qui s' écrit.

Au sens premier.

Au sens premier , c ' est donc aussi --- ce que l ' on donne à publier de ce que l'on ecrit , en y suscitant le désir par le sien ecrit -- d' etre lu, et d ' y donner , de surcroît, le plaisir dans ce faire.


De ce point de vue là, le lectorat est dans une position plus passive, à ne prendre son plaisir que par le biais de celui fourni par l' auteur(e).

Le Lectorat -- y participe , ou non.


On en peut donc aussi élaborer une critique, ou une mise en garde, ou une information.


Toujours en regard du prix de vente ou d' achat induit.


Le tiers , critique ou informateur, en partage , y demeure NECESSAIRE, semble t il.

Puisqu il y a le coût financier du plaisir.....

L' albatros. ( 3).

21/01/2023 à 22:54

La littérature en scolarité :


Ça dépend des pays , la finalité de l' enseignement n est pas la même dans tous.

Pour la France, il y a l ' intrication de deux courants globaux , auxquels s' ajoutent des buts pratiques de développement mental.

Les deux courants :


1) l' histoire litteraire : ce qui fut evenement memorable : sujet, histoire, manières de raconter ou de narrer, en insistant sur l' action ou sur l' action dans le décor, action dans le décor qui implique les milieux sociaux comme referents du décor, ou sur la contemplation de l action dans la contemplation du decor, et tout ça au travers des siècles.

2) l' apprentissage anthropologique de valeurs comportementales --- au travers de personnages et de situations, apprentissages psycho - sociaux.

Les autres exercices: lecture suivie, et lecture dirigée : apprentissages de concentration mentale , de repérages et identifications de signaux et signes textuels, impliquant les opérations d' induction, deduction des mobiles et des actions, etc....

En ce sens, la littérature y est plus exploitée, à des fins plus extérieures que sa referentialité comme littérature.



Mais si les livres n' attirent plus les eleves, cela provient surtout du fait que ce sont des livres imposés, non - choisis par les eleves, par eux.

Le livre ne fonctionne plus comme fenêtre donnant sur le miroir de soi, ou la page nous reflete, et nous reflétant nous re- assure et re- arrime à nous même.

Le livre devient une fenêtre qui ouvre sur un monde qui nous est étranger, et donc ainsi autre a nous même.

Alors ça peut susciter du rejet.

C est alors qu il nous faut comprendre-- prendre cet autre avec soi --- comme faisant aussi partie de nous , et donc s' y reconnaître en tant que nous tous, ou tous ainsi , et nous avec ou aussi.

C est un apprentissage fondamental.


L' art est long, le temps est court.

Court aussi le temps de l' enseignement litteraire.

On pourrait inverser l' ordre -- :

De maintenant : ce qui se fait de s' écrire, le plus difficile car complexe qui exige du temps, comme le plus facile , tout en y étant complexe --- le choral, par exemple : plusieurs personnages en même temps qui s' entrecroisent , ou la réfutation de toute action, au profit de la description, et d' une suite orchestree de descriptions, nous racontant tout autant quelque-chose, etc... et de remonter , de ces manières, de ces sujets, de ces histoires, dans le temps, pour assister à leur muse en place.

De maintenant a avant - hier, en allant au plus reculé.

Une inversion du rapport à la perspective historique.


Il n y a pas en soi des ouvrages valant plus que d' autres, il y a en soi des fonctions qu ' accomplissent certains ouvrages reprises par des successions qui les développent, il y a des ouvrages qui poursuivent des fonctions différentes, il y a un temps social du rapport a la lecture, par le temps libre de lecture qui reste en dehors du temps professionnel, et du temps domestique, , et le temps libre de flâner, pour disposer de la possibilité de choisir, d' etre curieux, à partir du moment où le budget dont on dispose ne nuit pas trop au geste d' acquérir, ou que l on puisse tout trouver dans les mediatheques, devedetheques, bibliotheques.


Et necessite d' une quatrième de couverture , d' information litteraire exhaustive.



On peut penser - ne pas croire au fait d' etre seul a seul face au choix d' un livre.

On est atome en une chaîne : connaître déjà l' auteur par lecture antecedente, connaître par oui - dire -- amis, bribes de conversation, autres, connaître par la lecture de la 4 ieme page de couverture, ou alors si on est très riche, oisif, les yeux bandés, et on achète tout ce a quoi on touche, en aveugle, et on lit tout ça ensuite.....


On peut avoir pratiqué çà ----

Au petit bonheur la chance.....

Et y avoir découvert : Gilles Perrault : le dossier 51, umberto Eco : le nom de la rose, Sade : Justine ou les malheurs de la vertu, mario puzzo : le parrain.


Par exemple du fait --- de la faute de pouvoir choisir autrement pour y satisfaire un désir d' ailleurs par une frénésie insatiable de lire ---


Comme aller au cinema, en s' engouffrant subitement et sans savoir quoi que ce soit dans la première salle qui se présente, a l' epoque du cinema permanent.....


Le peut on encore , financièrement ?

Mais pire ?

N' acquerons nous pas ainsi dans l' offre faite presentée par d' autres filtres que les notres, en passant a côté de quelque-chose d' autre existant en simultané mais occulté par cette offre immédiate qui ne peut être la totalité mais une partie, un sous- ensemble ?

Alors ne faut il pas mieux dans ce cas là , avoir la possibilité de choisir par une information plus complexe , plus détaillée, et en passer par le commentaire exhaustif ou encyclopedique d' un tiers ?

Il y a aussi une Histoire a faire :

L' invention du Libre Examen dans son rapport a la lecture profane , et qui y fait , ultérieurement, le rôle du Pasteur , en y tenant l' Office litteraire de la communauté des Lecteurs ?


C est une curiosité intellectuelle que l ' on peut éprouver.









cynorrrhodon

23/01/2023 à 09:06

Bonjour
Etes-vous certain que les lecteurs/ plaisirs de Grimaldi vont faire l'effort de vous comprendre?

Zorro

23/01/2023 à 21:43

Je n'ai jamais tenté de parler littérature à mon chat. Je n'ai aucun mépris pour lui en raison de cette lacune. Seuls les serpents se mordent la queue.

cynorrrhodon

24/01/2023 à 09:30

Ah Et pour Kador? Pourtant il parait que Destouches parlait à Bébert. Vous vous faites plaisir!

Premier bilan après l'apocalypse

Frédéric Beigbeder

Paru le 14/09/2011

430 pages

Grasset & Fasquelle

20,80 €

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54