Mercredi 26 janvier, le Prix International de la Fiction Arabe a annoncé sa première sélection des 16 romans en compétition pour son édition 2022. La seconde sélection de 6 romans sera annoncée en mars et le vainqueur au mois de mai.
Les romans de la sélection ont tous été publiés entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021 et sont tous écrits en arabe. Les 16 romans retenus ont su se démarquer aux yeux des 5 jurés, parmi les 122 titres pris en compte au départ.
Voici la longlist complète :
Nizar Aghri avec In Search of Azar chez Al Kotob Khan (Syrie)
Boumediene Belkebir avec The Alley of the Italians chez Al-Ikhtilef (Algérie)
Yaa'rab al-Eissa avec The White Minaret chez Al-Mutawassit (Syrie)
Belal Fadl avec Mother of Mimi chez Dar al-Mada (Égypte)
Ezzedine Choukri Fishere avec Farah's Story chez Dar al-Shorouk (Égypte)
Tarek Imam avec Cairo Maquette chez Al-Mutawassit (Égypte)
Haji Jabir avec The Abyssinian Rimbaud chez Takween (Érythrée, mais publié au Koweït)
Reem al-Kamali avec Rose's Diary chez Dar al-Adab (Émirats arabes unis)
Bushra Khalfan avec Dilshad chez Takween (Oman, mais publié en Irak)
Mohsine Loukili avec The Prisoner of the Portuguese chez Dar Mim (Maroc)
Khaled Nasrallah avec The White Line of Night chez Dar Al Saqi (Koweït)
Mohammed al-Nu'as avec Bread on the Table of Uncle Milad chez Rashm (Lybie)
Rouchdi Redouane avec The Hungarian chez Dar al-Ain (Algérie)
Mona al-Shammari avec The Maids of the Shrine chez Dar Al Saqi (Koweït)
Dima al-Shukr avec Where Is My Name? chez Dar al-Adab (Syrie)
Mohamed Tawfik avec The Whisper of the Scorpion chez Dar al-Ain (Égypte)
Les participants viennent cette année de 9 pays différents, et les organisateurs du prix affirment dans un communiqué que les sujets abordés par les romans sont très variés, « allant de la lutte des artistes pour survivre face à la guerre et à la persécution de l'État, à la relation entre l'Est et l'Ouest, la liberté, la maternité et les rôles de genre ».
Et de poursuivre que « tout en affirmant avec force la diversité culturelle et religieuse de la société arabe, ils condamnent ceux qui exploitent les conflits sectaires pour amasser des biens mal acquis ». De nombreux auteurs sont également remarqués par le prix pour la première fois.
Rappelons qu’en plus de la récompense de 50.000 $ (environ 45.000 €), pour soutenir son ambition d’accroitre la portée internationale de la fiction arabe, le prix finance la traduction en anglais des livres de ses lauréats. Il est parrainé par le Centre de langue arabe d'Abu Dhabi, au Département de la culture et du tourisme d'Abu Dhabi, et a été initialement encadré par la Booker Prize Foundation, à Londres.
Le jury se compose cette année de l’écrivain Tunisien Shukri Mabkhout, lauréat de l’année dernière, mais aussi le poète et traducteur lyiben Ashut Etwebi, l’écrivaine libanaise et membre du PEN International Iman Humaydan, la poétesse et critique Koweïtienne Saadiah Mufarreh et de la traductrice bulgare Baian Rayhanova.
En 2021, l'auteur jordanien Jalal Barjas avait reçu le Prix international de la fiction arabe pour Notebooks of the Bookshop Keeper (The Arabic Institute for Research and Publishing).
crédit : John Kannenberg (CC BY-NC-ND 2.0)
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